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Et si l’on supprimait la fête des pères (et des mères) ?

16 juin 2019, 12:30

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Et si l’on supprimait la fête des pères (et des mères) ?

C’est la fête des pères, ce dimanche 16 juin, comme dans plusieurs pays à travers le monde. Il faut bien le reconnaître, les fêtes des mères et des pères (comme la St-Valentin) sont devenus des événements commerciaux, stéréotypés et genrés à souhait. Avec beaucoup moins de pubs dans les journaux cependant pour la fête des pères, comme si, eux, il ne fallait pas les inonder de cadeaux merveilleux comme… des fers à repasser ! Ou que les mères devaient être plus gâtées matériellement ou encore que les pères devaient être moins célébrés.

Pourtant, la société évolue et les modèles familiaux aussi. Il n’est plus rare, à Maurice y compris, d’avoir des familles monoparentales, recomposées, voire homosexuelles. D’autres enfants, sont, eux, abandonnés par leurs parents et vivent dans des shelters, incapables de souhaiter bonne fête papa ou bonne fête maman. Ou encore sont élevés par les grands-parents ou d’autres proches. Dans quel état d’esprit sont tous ces enfants, qui ne vivent pas dans le modèle «traditionnel» familial ? Ne faudrait-il pas changer de célébrations ?

Fête des parents

En France, face à un certain désarroi des enfants de ce type de famille, des enseignants sont de plus en plus nombreux à se demander si ces deux traditionnelles fêtes ne devraient pas être remplacées par une fête des parents commune ou une fête des gens qu’on aime. Le Huffington Post a posé la question, dans un sondage commandé à l’Institut YouGov.

Les résultats montrent que les Français restent traditionnalistes, même si un peu plus de la moitié des personnes interrogées estiment que ces fêtes ont perdu de l’importance. Seuls 32 % préfèreraient une fête unique des parents.

«Ainsi, 45% des personnes interrogées s’apprêtent à célébrer la fête des pères ce dimanche 16 juin (contre 60 % pour la fête des mères). Dans le même temps, plus d’une personne sur deux interrogée (55 %) pense que «depuis quelques années les fêtes des mères et des pères ont perdu de l'importance.»

Conscients d’une évolution, l’attachement des Français à ces célébrations est encore palpable. Et ce, même si les enfants ne grandissent plus forcément entourés d’un père et d’une mère. En effet, seuls 32 % des sondés pensent que ces deux fêtes devraient être remplacées par une unique fête des parents. Ce sont les 45-54 ans qui y sont le plus souvent opposés», écrit le HuffPost dans un article mis en ligne hier.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Une fête pour tous les parents de cœur, indistinctement, c’est tenant, non ?