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Attentat à la pudeur sur sa cousine de dix ans: un maçon reconnu coupable

14 juin 2019, 21:00

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Attentat à la pudeur sur sa cousine de dix ans: un maçon reconnu coupable

«La confession volontaire d’un accusé, prouvée de manière satisfaisante, est la meilleure preuve que l’accusation puisse produire à l’encontre de l’accusé.» Il a plaidé non-coupable pour une accusation d’attentat à la pudeur sur sa cousine de dix ans. Sauf que cet accusé était passé aux aveux, à la police, soutenant qu’il s’était laissé tenter. La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing de la cour intermédiaire, a établi, mercredi 12 juin, la thèse de culpabilité sur cet habitant de Camp-Scipion, Pointe-aux-Piments.

Connu comme «Brosse», ce maçon a été reconnu coupable d’avoir commis des attouchements sexuels sur sa cousine, le 19 septembre 2015. Dans sa version des faits, à la police, il a raconté qu’il vivait avec ses parents dans une maison composée de sa chambre et d’une cuisine. Le jour de l’incident, il se trouvait en état d’ébriété. «Je ne suis pas allé bosser ce jour-là et je buvais de la bière. Lorsque je cuisinais, j’ai vu ma petite cousine qui passait devant moi», a-t-il raconté aux enquêteurs.

Déclaration sous l’effet de l’alcool

C’est à ce moment, dit-il, qu’il s’est laissé tenter. «Mo finn tanté sa moman-la. Mo ti gagn ene move tantasion e mo finn anvi gagn relasion ek mo kouzin», a confié le maçon de 40 ans. Il aurait emmené de force la petite dans sa chambre pour tenter de commettre l’acte d’attentat à la pudeur «Oui, j’ai commis des attouchements sur elle, mais tout à coup, elle a pris une bouteille de vin qui se trouvait à côté pour la briser sur mon visage… monn trouv nwar, et monn tonbé.»

La petite a ensuite pris la fuite. L’accusé, étant blessé, s’est rendu au poste de police et à l’hôpital pour se procurer un «Form 58 ». «J’ai dit à la police de Triolet que la fille m’a tabassé mais je concède que la charge d’attentat à la pudeur qui pèse sur moi, est vraie

Or, il a soutenu en cour qu’il avait donné un «statement» sous l’effet de l’alcool. Mais la magistrate est d’avis que cette «full-fledged confession» est recevable et fiable.