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L1: l’Europe s’éloigne pour Rennes, neutralisé par Nice

14 avril 2019, 21:11

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L1: l’Europe s’éloigne pour Rennes, neutralisé par Nice

Pour Rennes, le chemin de l’Europe passera sans doute par un exploit contre le Paris SG en finale de la Coupe de France dans deux semaines, après son 0-0 contre Nice dimanche, pour la 32e journée de Ligue 1.

Avec 43 points, Rennes n’est que 10e et accuse un retard de 8 points sur Marseille (4e) et 7 sur Saint-Étienne (5e), qui reçoit Bordeaux un peu plus tard.

Pour Nice, c’est en revanche un bon point qui porte à 48 son pécule. Positionné au 8e rang, les Azuréens restent en embuscade dans la course à l’Europe.

«Sur le plan comptable, c’est sûr que c’est pas une bonne opération. Oui, ça devient plus compliqué, mais il faut qu’on continue malgré tout à y croire», a admis après le match le coach Julien Stephan.

Rennes avait obligatoirement besoin d’un succès mais l’approche de la finale de la Coupe de France contre le PSG le 27 avril a obligé Julien Stephan, déjà privé de son capitaine Benjamin André, expulsé mardi à Nîmes, à jongler avec les risques de suspension de trois de ses joueurs majeurs en cas d’avertissement contre Nice: Mbaye Niang et Ismaïla Sarr en attaque et Clément Grenier au milieu.

Le premier a tout de même été titularisé et a réalisé une très bonne entame de jeu, ponctuée par un tir boxé par Walter Benitez en corner (12e).

Niang est sorti à l’heure de jeu pour laisser entrer Sarr qui s’est signalé par une demi-volée détournée par Benitez (71e).

Grenier est, quant à lui, entré à vingt minutes du terme pour remplacer le Suédois Jakob Johansson qui revenait de blessure et n’avait pas 90 minutes dans les jambes.

Montants: 3, Rennes: 0

Mais malgré de bonnes intentions et des idées intéressantes dans l’animation offensive, un léger manque de précision ou de réussite a coûté aux rouges et noirs les quelques demi-secondes ou les millimètres qui lui auraient permis de marquer.

Les montants trouvés sur coup-franc par Hatem Ben Arfa ou deux fois dans les dix dernières minutes par Adrien Hunou, d’une tête aux six mètres et d’une frappe puissante encore plus proche, témoignent de ce réalisme qui semble fuir depuis quelques temps les Bretons.

«Il y a des moments, dans une saison, où la réussite est moins présente, on est dans cette période-là», a reconnu Stephan qui a estimé qu'«au regard de la performance et du contenu du match, des occasions qu’on s’est créées, bien évidemment qu’on a le sentiment qu’on aurait mérité autre chose».

L’équipe de Nice, quant à elle, a été fidèle à sa saison: solide défensivement, bonne dans la construction jusqu’à 30 mètres du but adverse, mais rarement dangereuse, même si Pierre Lees-Melou, Ignatius Ganago ou Youcef Attal ont eu la balle du hold-up dans les toutes derrières minutes.

«Je pense que devant on n’a pas été très bon», a reconnu Patrick Vieira. «Il sont venus nous chercher très haut, il y avait beaucoup d’espace derrière et on n’a pas utilisé cet espace, on n’a pas fait d’appels en profondeur et ça a été beaucoup plus facile pour eux de défendre», a-t-il résumé.

«C’est un bon résultat quand on regarde la première période où on a été plutôt inexistant sur le plan offensif. C’est un bon point pris contre une bonne équipe de Rennes», a tout de même estimé l’entraîneur.

Les Aiglons vont maintenant recevoir Caen puis Guingamp, les deux derniers du classement pour essayer de se rapprocher un peu plus de leur rêve européen.