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Alain Jeannot, homme pluriel

7 avril 2019, 15:09

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Alain Jeannot, homme pluriel

L’auteur «d’Échappées belles à travers nos églises» s’intéresse non seulement à la sécurité routière mais à tous les aspects de la culture humaine.

On vous croyait abonné à la sécurité routière. Pourquoi avoir choisi d’écrire «Échappées belles à travers nos églises» ?

Les deux domaines m’interpellent et ils sont intimement liés car pour faire des «échappées belles», il faut bien prendre la route ! L’église est un lieu de ressourcement, de culture, de paix et de partage pour ne citer que quelques aspects qui justifient mon intérêt. Et là je ne me réfère pas qu’à l’église édifice mais aussi à l’église peuple qui la fréquente et à l’église institution, qui administre ses multiples ramifications comme les écoles, les couvents et autres organisations caritatives.

Que voulez-vous montrer avec ce livre ?

Je veux contribuer à faire découvrir les trésors sacrés et architecturaux de 12 églises mais je désire aussi participer à mettre en perspective leurs incommensurables apports à la vie sociale du citoyen et à l’histoire du pays avec un grand H. Le partage est vital, surtout dans un contexte pluriculturel. Ce n’est qu’à ce prix que notre raison sera irriguée de respect pour mieux préparer nos cœurs à l’amour et a l’harmonie.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ?

 Les week-ends n’existent pas pour moi. Je vis en dehors de ces carcans structurés. Je fais un métier où j’ai appris à apprivoiser positivement le temps en dehors des jours fériés ! Je profite de chaque minute pour m’enrichir à travers la lecture, les conférences en ligne, les activités sociales, la famille, les découvertes des sites pertinents lors des déplacements à l’étranger etc.

Parlez-nous de votre famille.

Ma famille, c’est un grand cadeau divin. Elle est comme la forêt qui pousse en silence et qui me protège, me nourrit et me fait grandir. Ma femme Annick, formidable compagne de vie, pilier incontournable de l’organisation familiale, pétrie dans le fer mais capable de grande tendresse et clairvoyante à souhait. Il y a aussi mon fils Arnaud, 26 ans, que j’appelle tendrement «le méchant» parce qu’il a été le plus turbulent des enfants. Il a un cœur grand comme le ciel et il nous a donnés, avec sa femme Adèle, le plus beau des cadeaux, notre petit enfant, Abbie. Arnaud est ingénieur de l’environnement. Ma fille Aurélie, 27 ans, est l’aînée des enfants. Elle enseigne le français dans un lycée en France. C’est une fille sage et aimante. Elle est très proche de nous malgré la distance. Mon fils Alexandre, 24 ans, est en dernière année de médecine. Alexandre a une grosse conscience sociale et est très discipliné. Il est aussi le petit dernier qui nous gratifie de sa présence inestimable à la maison.

Cuisinez-vous?

Oui, mais pas souvent.

Gourmand ou gourmet ?

 Les deux, mais je fais attention à ce que je mange car la santé est la plus grande des richesses. C’est très souvent avec les dents que nous creusons notre tombe.

Pratiquez-vous du sport ? Lesquels ?

 La marche principalement. Environ cinq km quatre fois la semaine.

Quels livres lisez-vous actuellement ?

 Devenir soi de Jacques Attali.

Qu’écoutez-vous à la radio ?

Je n’écoute pas souvent la radio en dehors des informations.

Et que regardez-vous à la télévision ?

 Les infos et les documentaires intéressants. Je ne regarde pas les films.

Quel type de musique écoutez-vous ?

Du reggae, du séga et les chansons françaises des années 80.

Pour vous, c’est quoi le bonheur?

Le bonheur, c’est aimer et être aimé.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde?

Donner le meilleur de moi et mourir vide. Je veux que la flamme s’éteigne lorsque l’huile est consommée, pas avant.