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Drogue synthétique: une recrue de la police prise la main dans le slip

20 mars 2019, 21:02

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Drogue synthétique: une recrue de la police prise la main dans le slip

Il venait à peine d’être recruté au sein de la police. Et avait, le 22 janvier, débuté sa formation à la National Coast Guard du Chaland. Mais lundi, ce Vacoassien âgé de 21 ans a été arrêté. Il avait caché trois doses de drogue synthétique dans son caleçon, ainsi qu’une autre substance illicite.

Une fouille effectuée à son domicile a mené à la saisie de cinq autres doses de drogue synthétique. À l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) de la division Sud, la recrue a expliqué être un consommateur. Libéré sur parole, le jeune homme a comparu devant le tribunal de Mahébourg hier, mardi 19 mars, sous une accusation provisoire de possession de drogue. Il a incriminé son voisin. Ce maçon de 25 ans a été maintenu en détention après sa comparution en cour.

Aux Casernes centrales, les procédures ont été enclenchées pour le renvoi de l’aspirant policier. Son arrestation a remis en question le mode de recrutement. Toute recrue doit se soumettre à un examen minutieux mené par des éléments du National Security Service (NSS) et de l’Anti-Robbery Squad. Comment le Vacoassien a-t-il pu passer entre les mailles du filet ?

Sollicité, un officier du NSS confie qu’il est difficile de savoir s’il était sous l’influence de la drogue au moment du «vetting». Du reste, dit-il, le NSS ne peut être tenu pour responsable car aucun examen de détection de drogue n’avait été effectué sur le suspect.

Au département médico-légal de la police, on fait comprendre que ce test devrait bientôt être mené à tout moment, sans que les aspirants policiers n’en soient informés au préalable. S’ils sont testés positifs, ils seront renvoyés. Un officier de l’ADSU estime, lui, qu’il est grand temps que le test de dépistage se fasse avant et après que ces jeunes ne soient recrutés.