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Premiers pas au Tierpark de Berlin d’une oursonne polaire

15 mars 2019, 22:30

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Premiers pas au Tierpark de Berlin d’une oursonne polaire

Baignade, escalade et ballade à l’air frais: une oursonne polaire de trois mois et demi a fait sa première sortie vendredi pour la presse au Tierpark de Berlin, à la veille de sa présentation publique.

La petite qui n’a pas encore de nom et sa mère Tonya sont sorties dans la matinée dans le vaste enclot extérieur en pierre noire de ce zoo de l’ex-Berlin-Est. La capitale dispose d’un deuxième parc animalier dans ce qui fut la partie occidentale de la ville.

Là, sous un ciel gris, elles ont plongé dans l’eau entourant leurs rochers, nageant ensemble sous les objectifs de nombreux journalistes armés de caméras et d’appareils photos. Les deux plantigrades ont aussi multiplié câlins et jeux.

L’oursonne, grande amatrice de cabrioles, fera samedi ses débuts devant le public du Tierpark.

Née le 1er décembre, elle a jusqu’ici passée ses journées à l’intérieur, les petits des ours polaires étant très fragiles dans les premières semaines de vie. Même en captivité, les chances de survie d’un nouveau-né au-delà de trois mois sont faibles, selon le Tierpark.

Ainsi, Tonya a perdu trois petits en moins de deux ans, dont Fritz, mort d’une hépatite en mars 2017 à quatre mois. En janvier 2018, c’est une femelle qui est décédé à 26 jours.

Chaque naissance d’ours polaire suscite l’enthousiasme des Berlinois qui cherchent toujours un successeur dans leurs coeurs à Knut, une boule de poils blancs qui avait ému la planète après sa naissance en 2006, dans l’autre zoo de Berlin, à l’ouest de la ville.

Knut était mort brutalement en 2011, laissant ses admirateurs effondrés.

Un mémorial lui est dédié dans le zoo qui l’abritait et la bête empaillée est exposée avec d’autres animaux célèbres au musée d’Histoire naturelle de la capitale allemande.

Le zoo de Berlin a lui engrangé des millions d’euros de recettes grâce à Knut et à tous les produits dérivés.

Menacé par la fonte de la banquise, l’ours polaire est classé «vulnérable» par l’Union internationale pour la conservation de la nature et fait l’objet d’un Programme d’élevage européen.