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Et de quatre pour Anita Bacha

24 février 2019, 16:26

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Et de quatre pour Anita Bacha

Avec «Ink», Anita Bacha, ancienne avocate, magistrate et présidente du défunt National Adoption Council, signe son quatrième livre. Un recueil de poèmes qui exsude la sensualité. Pour son auteur, écrire est thérapeutique et l’aide à vaincre une timidité innée.

D’où vous est venue l’écriture ?
Depuis l’âge de 11 ans, j’écris mais mon père, Rajkumar Prayag, ne m’a pas encouragée dans cette voie. Il voulait que je devienne avocate et comme j’étais d’une grande timidité, j’avais peur de lui, des adultes en général. Je l’ai écouté et c’est sur les recommandations de sir Anerood Jugnauth de qui il était très proche que j’ai été étudier le droit à l’université de Birmingham puis au Lincoln’s Inn. Mais l’écriture était toujours tapie en moi et me vient naturellement. D’ailleurs, même lorsque j’étais magistrate, j’écrivais de longs jugements. J’ai fait partie du Drafting Committee de la Convention de la Haye de 1993.

Vous en êtes à votre quatrième livre ?
Oui, le premier est sorti en 2006 et avait pour titre The Maker of Miracles, double biographie, celle de Sai Baba pour lequel j’ai une grande dévotion, et la mienne. Ensuite, il y a eu My Journey en 2008 où je raconte mon expérience de survivante de cancer du sein, Soul Poetry en 2015, recueil de poèmes spirituels et généraux et en librairie depuis une dizaine de jours, il y a Ink – Echo of life and Love, recueil de poèmes classiques et modernes. Ink, c’est l’art de l’écriture, la calligraphie, pour faire part du ressenti, des émotions. Ce recueil est déjà en librairie et j’attends les réactions des gens. La préface est signée Marie-France Roussety qui en parle comme d’un hymne à la vie et à l’amour. L’écriture est pour moi thérapeutique.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends?
J’écris, je surfe sur le Net, je regarde un peu la télé, je jardine, je cuisine et je chante des chants religieux. Parlez-nous de votre famille. J’ai quatre fils, Yogen, qui est marié et qui vit en Malaisie, Ruben qui dirige sa propre compagnie, Ruben Racing Ltd, Toshlen, qui directeur de l’hôtel Hibiscus et Krishna, qui travaille avec son père Anil chez Bacha and Bacha. Mes fils sont tous des expertscomptables.

Cuisinez-vous?
Oui, j’adore ça. Je fais de tout, des plats indiens, chinois, européens. J’ai été végétarienne pendant longtemps mais aujourd’hui, je mange un peu de poisson.

Gourmande ou gourmet ?
Gourmet.

Un péché mignon ?
Le thé. Je peux en boire une dizaine de tasses par jour. Je craque aussi pour les brèdes songes et le poisson salé.

Pratiquez-vous du sport ? Lesquels ?
Je marche tous les jours entre 6 et 7 heures.

Quels livres lisez-vous actuellement ?
L’alchimiste de Paulo Coelho.

Qu’écoutez-vous à la radio ?
Je n’écoute pas la radio. C’est dans le silence que je me retrouve.

Et que regardez-vous à la télévision ?
Les séries télévisées indiennes mais sous-titrées en français car je ne comprends pas l’hindi. Mes parents ont insisté pour que leurs enfants apprennent l’anglais et le français.

Quel type de musique écoutez-vous ?
Par moi-même, je n’écoute pas de musique mais quand je suis en voiture avec les garçons, j’entends ce qu’ils écoutent.

Pour vous, c’est quoi le bonheur?
Être seule. La solitude ne me pèse pas. Au contraire, je suis heureuse d’être ainsi. Je me sens complète. Je voudrais dire aux hommes et aux femmes que leur bonheur ne dépend pas de quelqu’un d’autre mais d’eux.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde?
Je voudrais laisser mes livres en héritage. D’ailleurs, le 29 mars, je lance chez un imprimeur en Grande Bretagne un conte pour adolescents de 12 à 15 ans et qui s’intitule The Princess and the crow.