Devancé à ce jour par Manchester City en tête du tableau, à la différence de buts, Liverpool prolongera- t-il le chassé-croisé en reprenant à son tour le fauteuil de leader ? C’est ce que nous saurons à l’issue du choc au sommet qui l’opposera, demain, en déplacement, à Manchester United, dans le cadre du 27e acte du championnat.

Mais déjà on peut dire qu’à douze journées du décompte final en mai, tout faux pas est formellement interdit à Liverpool s’il entend bien conserver toutes ses chances de goûter à son premier sacre suprême depuis 1990. Quoique ce déplacement sur la pelouse de Man United ressemble à tout sauf à une partie de plaisir.

En effet, malgré la première déconvenue qu’ont essuyée les Mancuniens contre le Paris Saint- Germain en Ligue des champions (0-2) sous la direction d’Ole Solskjaer, et ce, après la longue série de dix victoires et d’un nul toutes compétitions confondues, ils affichent toujours un remarquable état de forme. Comme en témoigne leur net succès (2-0), lundi dernier, en déplacement, à Chelsea, en 8e de finale de la FA Cup.

La revanche pour MU ?

Certes, compte tenu de la rivalité historique qui existe entre les deux clubs de renommée mondiale, Liverpool se déplacera demain en étant sans doute doublement motivé. Mais United, vaincu à plate couture (1-3) à l’aller, en décembre – un revers qui a provoqué justement le limogeage du controversable Jose Mourinho et son remplacement par Ole Solskjaer –, aura, lui, à coeur, devant son public, de prendre une douce revanche sur la bande à Jürgen Klopp. Et, en meme temps, de préserver sa présente précieuse 4e place au tableau.

Bref, eu égard aux forces en présence et à l’importance de l’enjeu, il n’est pas exclu que les deux ennemis jurés soient, au final, renvoyés dos à dos.

Quant à l’actuel leader Man City (qui disputera demain à Wembley la finale de la League Cup contre Chelsea), rappelons qu’il a déjà livré sa joute comptant pour le 27e acte face à Everton et qu’il l’a enlevée sans problème (2-0).

Par ailleurs, Tottenham (3e), qui suit le tandem de tête à cinq longueurs (60-65) et qui, même amputé de son goleador Harry Kane, blessé, maintient admirablement le rythme, devrait cependant faire gaffe face à l’imprévisible Burnley (15e) auquel il rendra visite cet après-midi.

Sinon, Arsenal (5e), qui n’accuse qu’un point de retard sur Man United (50-51), visera, à l’évidence demain, le Top 4 qualificatif à la Ligue des champions avec la réception du relégable

Southampton (18e). Mais vu que l’opposant – vainqueur (3-1) à l’aller – s’est avéré être sa bête noire depuis quelques saisons, Arsenal devrait à tout prix s’en méfier malgré, cette fois, l’avantage du terrain.