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Éducation: à 8 ans, il fait trembler élèves, parents et profs

17 février 2019, 18:00

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Éducation: à 8 ans, il fait trembler élèves, parents et profs

Les parents d’élèves sont révoltés par la situation. Et ne savent plus quoi faire pour protéger leurs enfants d’un petit «tyran» âgé de… 8 ans. Ce dernier, véritable «récidiviste notoire» selon leurs dires, fait la pluie et le beau temps à l’école primaire Remy Ollier depuis un certain temps déjà. À tel point qu’une manifestation a été organisée, pour demander qu’il soit transféré.

L’enfant en question a déjà fait parler de lui par le passé et pas pour les bonnes raisons. Des frasques, des vitres brisées, une pétition et un cas porté en cour plus tard, le ministère de l’Éducation a fini par le transférer de l’école sir Veerasamy Ringadoo, à Sodnac, pour le faire intégrer celle de Remy Ollier. Sauf que la petite terreur a continué à faire montre de ses talents de fauteur de troubles.

Pourtant, il a été mis à l’écart, «exilé», dans une salle de classe spécialement aménagée, où il se retrouve seul avec une prof et un «carer». «Mé ou bizin gété ki mizer sa miss-la pasé», déplorent les parents. Selon leurs dires, le garçonnet n’hésiterait pas à lui cracher au visage, à la mordre, à lui dire des choses déplacées et même à exhiber ses parties intimes devant elle.

Il n’hésite pas non plus à narguer les parents de ses camarades. «Li arsel bannla. Li koz vilger. Li violan…tirbilan», racontent ces derniers. Des plaintes ont même été faites contre lui au poste de police de Sodnac.

L’autorité ? Il n’en a que faire. Comme il ne veut pas en rester en classe durant la journée, il arpente la cour de l’école. «Li bat zanfan… dé fwa li ferm zot dan twalet… Récemment, il a même fait voler en éclat un panneau de vitre. Ena maternel tou, si li ti bles bann tipti ?»

Une réunion a eu lieu entre le maître d’école et les représentants du ministère de l’Éducation le 24 janvier pour discuter de ce cas pour le moins particulier. « Zot in nek dir zot pe travay lor sa dosié-la…»

Mais, plus de troissemaines plus tard, le caïd haut comme trois pommes fait toujours trembler tout le monde, d’où la manifestation.

Nous avons essayé, en vain, de joindre les parents du petit.