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Il a failli mourir à cause d’un cure-dent

7 février 2019, 21:32

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Il a failli mourir à cause d’un cure-dent

 

 

Voilà de quoi rappeler un épisode de la série Dr House. Mais le cas rapporté le 31 janvier dans l’hebdomadaire médical américain The New England Journal of Medicine s’est, lui, produit dans la vraie vie et a bien failli coûter la vie à un jeune athlète professionnel.

L’adolescent de 18 ans se plaignait de fièvre et de douleurs dans la partie basse de l’abdomen puis de nausées et de diarrhée après les repas. Scanners, radios et autres tests ne décèlent rien d’anormal dans un premier temps.

Au cours des semaines suivantes, les symptômes persistent. Puis un  soir, il finit aux urgences. Malgré la batterie d’examens et plusieurs va-et-vient entre les hôpitaux et les dispensaires, 20 jours plus tard, les médecins ne savent toujours pas ce qu’il a. Une dizaine de diagnostics sont évoqués, de l’appendicite au cancer du côlon, mais sont finalement exclus ou considérés comme peu probables.

Vu le tableau clinique déroutant, de même que la lente évolution de la pathologie et de l’absence de signes à l’imagerie médicale, l’hypothèse qui semble la plus plausible est celle de la présence d’un corps étranger.

Le jeune homme a-t-il avalé par mégarde une arête de poisson, un petit os, une coquille de crustacé (crabe, homard, moule), un cure-dent réunissant les triangles de pain de mie dans un club sandwich ?

La réponse enfin. Une coloscopie est réalisée pour visualiser la totalité de la paroi interne du côlon. Outre la présence de sang dans la portion terminale du gros intestin, on découvre un cure-dent de 5 cm de long enchâssé dans la paroi colique.

Le jeune homme a enduré tout cela après avoir avalé un petit cure-dent, une ingestion accidentelle pourtant passée totalement inaperçue sur le moment. Il s’est heureusement bien remis de la chirurgie et est sorti de l’hôpital 6 jours après l’intervention.

Morale de l’histoire: toujours faire attention à ce que l’on avale.