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Corruption et détournement de fonds: l’ICAC s’intéresse à Raj Gaya
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Corruption et détournement de fonds: l’ICAC s’intéresse à Raj Gaya
Plusieurs personnalités liées au monde sportif seront interrogées par les limiers de l’Independent Commission against Corruption (ICAC). Cela dans le cadre des suspicions qui planent autour de l’ancien dirigeant de l’Association mauricienne de badminton (AMB), Raj Gaya. Ce dernier serait impliqué dans un détournement à hauteur de Rs 80 millions au détriment de la fédération.
Le président du Comité olympique mauricien, Philippe Hao Thyn Voon, et l’actuel président de l’AMB, Sharma Nundah, ont déjà déposé à l’ICAC. D’autres, joueurs comme anciens membres de l’association, devraient suivre.
La Badminton World Federation a décidé de bannir à vie de toutes ses instances l’ancien homme fort du volant, le 5 décembre. Raj Gaya a été sanctionné pour utilisation abusive des fonds et a été condamné à verser une amende de 50 000 dollars.
Pour sa défense, Raj Gaya a, le 13 décembre, répliqué que «c’est un complot politique pour le contrôle de la Fédération internationale de badminton». Il a même insinué que la fédération internationale a tout mis en œuvre pour le faire chuter. Il a aussi avancé que le Kenyan Peter Gacheru, ex-trésorier de la Confédération africaine de badminton, aurait faussé sa signature de 2008 à 2013, pour transférer $ 173 482 sur son compte personnel, entre autres.
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