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Au Shelter La Colombe: deux garçons auraient été victimes d’agression sexuelle

24 décembre 2018, 10:42

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Au Shelter La Colombe: deux garçons auraient été victimes d’agression sexuelle

Comment trouver du temps pour encadrer les enfants dans les shelters ? Deux garçons se trouvant dans celui de La Colombe affirment avoir été sexuellement agressés par les plus grands. Un incident qui vient mettre au jour l’encadrement qui est plus que nécessaire pour ces jeunes.

Mouazam Murtuza, président du National Children’s Council (NCC), est le premier à le reconnaître. «Il faut les encadrer. Il est important qu’ils sentent qu’ils font partie d’une grande famille», indique-t-il. Et d’espérer qu’il pourra les aider à avancer au cours de cette nouvelle année. D’autant que les rapports avec ces jeunes sont souvent difficiles. «Ces enfants viennent de milieux où ils ont vu beaucoup de faits. Ce sont des enfants qui ont des problèmes, il ne faut pas se voiler la face», explique-t-il.

Quant aux allégations d’attouchements, «je vous avoue que ce qui est rapporté sur ces garçons s’est produit», ajoute encore Mouazam Murtuza. Les faits se sont produits il y a plus d’une semaine. Et, depuis, les jeunes sont toujours admis à l’hôpital Jeetoo. Et les «care givers» du shelter doivent passer leurs nuits à l’hôpital pour les surveiller. Car les deux jeunes sont sous leur protection. «Déjà qu’il y a beaucoup de travail au centre, on nous en donne encore», déplore l’une d’elles.

Pourquoi autant de temps pour des tests suivant des allégations d’attouchements ? Mouazam Murtuza explique que les deux jeunes ne pourront revenir au shelter. «Les officiers de la Child Development Unit doivent prendre le relais et trouver un nouvel abri pour eux

Au niveau du shelter La Colombe, six «care givers» avaient, d’autre part, été suspendues depuis plusieurs mois. Ce, après des allégations formulées à leur encontre par certains jeunes du centre. «Nous attendons le rapport de la police. Dès qu’elles seront reconnues innocentes, elles retrouveront leurs postes. Nous avons besoin d’elles», souligne Mouazam Murtuza. D’ajouter que leur bonus leur sera versé de même que leurs salaires.