Publicité

Wall Street ouvre en hausse en attendant un discours de Powell

28 novembre 2018, 19:36

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Wall Street ouvre en hausse en attendant un discours de Powell

 

La Bourse de New York montait à l’ouverture mercredi dans l’attente d’un discours du président de la banque centrale américaine (Fed), tout en surveillant toute évolution dans les négociations entre Washington et Pékin.

Vers 15H05 GMT, l’indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, avancait de 0,61%, à 24.900,55 points.

L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,62%, à 7.126,67 points.

L’indice élargi S&P 500 gagnait 0,38%, à 2.692,35 points.

Wall Street avait terminé dans le vert mardi à l’issue d’une séance indécise, encouragée par l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine: le Dow Jones avait gagné 0,44% et le Nasdaq avait grappillé 0,01%.

Mercredi les acteurs du marché étaient dans l’attente d’une allocution de Jerome Powell à New York prévue à 17H00 GMT et de ses commentaires sur le durcissement en cours de la politique monétaire.

«Même si nous ne nous attendons pas à ce que le président de la Fed signale des changements importants dans la politique actuelle, les investisseurs de tous horizons souhaiteraient clairement qu’il exprime un peu de flexibilité sur les futures remontées des taux d’intérêt», a estimé Nicholas Colas de DataTrek.

Ceci dit, a-t-il ajouté, «à quelques semaines de la prochaine réunion du Comité de politique monétaire, les 18 et 19 décembre, il n’est sans doute pas en mesure d’en dire beaucoup sur le sujet».

- Critiques de Trump -

Les investisseurs seront également à l’affût de toute remarque du patron de la Fed sur les critiques récurrentes du président américain à son encontre. Dans une interview au Washington Post mardi, Donald Trump a encore affirmé qu’il n’était «même pas un peu satisfait» d’avoir nommé M. Powell à la tête de l’institution.

Sur le front commercial, les courtiers restaient sensibles à tout signal sur les discussions sino-américaines à l’approche d’une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping en marge du G20.

Mardi, des déclarations encourageantes du principal conseiller économique à la Maison Blanche, Larry Kudlow, avaient soutenu les indices de Wall Street.

L’administration Trump a par ailleurs confirmé mercredi une croissance solide de 3,5% de l’économie américaine au troisième trimestre en dépit d’une consommation des ménages, traditionnelle locomotive de l’expansion, moins soutenue.

Indicateur moins encourageant: les ventes de maisons neuves ont diminué en octobre, tombant à leur plus bas niveau depuis mars 2016.

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a prévenu de son côté, dans un post de blog diffusé en cours de séance, que la croissance mondiale pourrait avoir faibli plus que prévu en raison notamment des tensions commerciales.

Sur le marché obligataire, le taux de la dette à 10 ans des États-Unis montait à 3,066% contre 3,057% mardi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,333%, contre 3,319% la veille.

Sur le front des valeurs, la société spécialisée dans les logiciels Salesforce bondissait de 4,59% après avoir fait part de résultats trimestriels supérieurs aux attentes.

Le joaillier américain Tiffany plongeait de 9,44% après la publication de résultats trimestriels faisant état de dépenses moins élevées qu’anticipé par les touristes chinois aux Etats-Unis et à Honk Kong et de ventes à magasins comparables inférieures aux anticipations.

Le constructeur automobile General Motors reculait de 1,21%. Après avoir menacé mardi de supprimer les subventions au groupe suite à l’annonce de la suppression de milliers d’emplois, Donald Trump a partagé mercredi un tweet appelant GM à rembourser les aides reçues lors de la crise financière de 2009.