Publicité

School Certificate: une question d’examen d’Accounts pas dans le programme

14 novembre 2018, 16:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

School Certificate: une question d’examen d’Accounts pas dans le programme

Le thème de la question n’est enseigné qu’au niveau du Higher School Certificate. C’est la raison pour laquelle les enseignants de comptabilité (Accounts) contestent la question no3 du papier 2 qui était à l’agenda lors des examens du School Certificate, le 25 octobre. Plusieurs d’entre eux au sein de la Government Secondary School Teachers’ Union (GSSTU) et de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) ont envoyé des correspondances au Mauritius Examinations Syndicate (MES) pour lui faire part de cette erreur.

«En SC, nous enseignons aux élèves les principes de la formation d’un partenariat commercial et de la valeur de l’entreprise que l’on appelle communément goodwill. Mais ce n’est qu’en HSC que les élèves apprennent les admissions à un partenariat existant ainsi que le writing off du goodwill», explique Roshan Bhookhun, enseignant en comptabilité et membre de l’UPSEE.

«Informer cambridge»

Dans le programme scolaire, l’on précise que l’examen ne portera pas sur l’admission d’une tierce partie dans un partenariat commercial. Pourtant, la question no3 de l’examen de comptabilité concernait bien ce cas de figure. Ce qui, selon les enseignants, se rapporte ainsi à un niveau avancé de comptabilité. L’exercice pouvait rapporter 20 points.

«Nous enverrons une lettre officielle au MES et nous demanderons que Cambridge en soit informée. Nous allons réclamer que les 20 points soient alloués à tous les élèves», souligne Munsoo Kurrimbaccus, vice-Président de l’UPSEE. D’autant que, ajoute Roshan Bhookhun, les candidats qui sont en lower six et qui cherchent à améliorer leur School Certificate sont avantagés car le thème est inclus dans leur curriculum.

Même son de cloche du côté de la GSSTU. Preety Ramjuttun précise que trois enseignants de comptabilité ont déjà envoyé des correspondances au MES. «Nous avons constaté cela et c’est inacceptable. Il faut que le MES revoie le marking scheme de ce papier», avance-t-elle.