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Nouvelle attraction: Des fragments de dodo réveillent La Vanille Nature Park

11 novembre 2018, 00:00

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Nouvelle attraction: Des fragments de dodo réveillent La Vanille Nature Park

La Vanille Nature Park a acquis des os de dodo d’un scientifique qui souhaite garder l’anonymat. Fixés sur une peinture grandeur nature du squelette de l’oiseau, ils sont visibles au public.

Comme un puzzle. Quatre bouts d’os de dodo (pelvis, vertèbre, os d’ailes et de patte) sont fixés sur une peinture grandeur nature du squelette de l’oiseau emblématique. C’est la récente acquisition de La Vanille Nature Park. Une installation visible dans le centre d’interprétation, Le monde perdu du dodo, depuis trois semaines dans ce parc situé à Rivière-des-Anguilles.

Dans la nurserie les bébés tortues prennent six jours pour sortir de leur coquille.

D’où viennent ces fragments d’ossements de dodo ? Owen Griffiths, propriétaire du parc indique : «Le vendeur est un passionné des dodos. C’est quelqu’un que je connais bien. Comme il est maintenant à un âge avancé, cette personne a pris contact avec moi, pour voir si je souhaitais acheter certains de ses ossements. Nous sommes tombés d’accord tout de suite.» L’identité du vendeur est rigoureusement préservée.

À la question : est-ce que ce projet a nécessité de gros investissements, Owen Griffiths affirme : «pas vraiment». Aucun chiffre n’est cité concernant la valeur de ces os de dodo ni du montant de l’acquisition.

La documentation fournie par La Vanille Nature Park assure que «les ossements authentiques contenus dans ce squelette de dodo représenté sur la peinture proviennent tous du site fossile de la Mare-aux-Songes et furent exportés et vendus en Grande-Bretagne vers 1860. Par souci de protection du patrimoine national mauricien, La Vanille Nature Park a acquis ces éléments en Grande-Bretagne en 2018. Après 150 ans d’absence et avec l’autorisation des autorités mauriciennes, ils ont à présent regagné la terre natale».

À signaler : la peinture grandeur nature du squelette du dodo est signée Julian Pender Hume, paléontologue britannique du Natural History Museum de Londres. C’est un nom incontournable du monde du dodo à Maurice. Julian Pender Hume a été membre du Dodo Research Programme et a participé aux campagnes de fouilles à Mare-aux-Songes, au sein d’une équipe de scientifiques néerlandais, entre 2005 à 2011.

En 2005, quand l’équipe de scientifiques rend public le fruit de ses fouilles, c’est le paléontologue Julian Pender Hume qui a authentifié les ossements. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les fossiles, dont ceux du dodo, et a donné diverses conférences sur la question, chez nous.

Vente aux enchères : un fémur de dodo à plus de Rs 170 000

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	<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/dodo.jpg" width="620" />
		<figcaption>Les quatre bouts d&rsquo;os du dodo proviennent du site fossile de la Mare-aux-Songes.</figcaption>
	</figure>
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<p>Combien vaut un os de dodo ? À titre d&rsquo;exemple, un os du fémur de l&rsquo;oiseau emblématique a été vendu aux enchères par Sworders Fine Art Auctioneers, à Stansted Mountfitchet dans l&rsquo;Essex, en Grande-Bretagne, à 3 800 livres sterling (environ Rs 174 800 au cours actuel), en février 2018. Une information relayée par le site &laquo;BBC News&raquo;.</p>

À Mahébourg, le squelette le plus complet du dodo

Ceux souhaitant voir le squelette le plus complet au monde du dodo doivent rester dans le sud de l’île. Direction le musée d’histoire à Mahébourg. Les ossements de dodo retrouvés lors des diverses campagnes de fouilles à Mare-aux-Songes sont la propriété du Mauritius Museums Council. Avant janvier 2017, ces ossements étaient exposés au musée de Port-Louis. Comme celui-ci est fermé pour rénovation (la date de réouverture est encore inconnue pour l’heure), le dodo a temporairement déménagé pour le musée de Mahébourg.