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Pétrole: entrée en vigueur des sanctions américaines contre l’Iran, dérogation pour l’Inde
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Pétrole: entrée en vigueur des sanctions américaines contre l’Iran, dérogation pour l’Inde
De pénurie de carburant, il n’y en aura pas. Du moins, pas de sitôt. Alors que les sanctions américaines contre l’Iran sont entrées en vigueur ce lundi 5 octobre, l’Inde a obtenu une dérogation. Aucune sanction ne lui sera imposée, ainsi qu’à une poignée d’autres pays important leur pétrole de l’Iran, jusqu’à la première semaine de mai 2019.
De quoi soulager les autorités mauriciennes, qui importent le carburant de la compagnie indienne Mangalore Refinery Petrochemicals Ltd. Avec 25 millions de barils de pétrole mensuellement, l’Inde est, à ce jour, le deuxième plus gros importateur de pétrole de l’Iran, derrière la Chine. Et le troisième plus gros importateur au monde.
Ce régime de dérogations est similaire à ce que les États-Unis pratiquaient de 2012 à 2015, avant l’accord sur le nucléaire iranien négocié sous Barack Obama. A l’époque, la Chine, l’Inde, la Turquie, la Corée du Sud, le Japon et Taïwan ont été épargnés de sanctions américaines, au motif qu’ils réduisaient progressivement leurs importations de brut iranien.
Des années plus tard, l’administration de Donald Trump a repris la même justification. «Il y a une poignée de pays qui ont déjà réduit de façon importante leurs importations de brut et ont besoin d’un peu plus de temps pour atteindre zéro, et nous allons leur donner ce temps», a dit le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, dans une interview dimanche 4 novembre sur la chaîne Fox.
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