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Real Madrid: Solari, dans les pas de son ex-équipier Zidane

30 octobre 2018, 08:03

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Real Madrid: Solari, dans les pas de son ex-équipier Zidane

Santiago Solari sur les traces de Zinédine Zidane? Equipier du Français au sein du Real Madrid des «Galactiques» puis entraîneur comme lui de la réserve, le technicien argentin a pris provisoirement lundi la tête de l’équipe première, en crise depuis le départ de «ZZ».

Voici cinq choses à savoir sur le parcours de Solari:

1. Il a joué avec Zidane au Real

Santiago Hernan Solari a joué cinq ans au Real (2000-2005) dont quatre aux côtés de Zidane, arrivé en 2001, en pleine période des «Galactiques», ces stars planétaires du football réunies sous le maillot merengue. Et les deux hommes ont souvent combiné sur l’aile gauche, où le milieu ou ailier argentin jouait les pistons.

C’est d’ailleurs sur une action initiée par Solari et poursuivie par Roberto Carlos que «Zizou» a inscrit l’un des plus beaux buts de l’histoire de la Ligue des champions, sa fameuse reprise de volée contre Leverkusen lors de la finale 2002. Par ailleurs, les deux hommes partagent une même admiration pour l’ancien attaquant uruguayen Enzo Francescoli.

Au total, Solari a disputé 167 rencontres et inscrit 16 buts avec le Real, décrochant sept titres: une Ligue des Champions, une Coupe Intercontinentale, une Supercoupe d’Europe, deux Championnats d’Espagne et deux Supercoupes d’Espagne.

2. Il a porté les couleurs de l’Atlético

Natif de Rosario, en Argentine, Solari s’est fait connaître avec River Plate, remportant la Coupe Libertadores en 1996. C’est en 1999 qu’il franchit l’océan Atlantique pour rejoindre l’Espagne et Madrid... mais à l’Atlético!

Là, le milieu argentin vit une saison de triste mémoire pour les «Colchoneros» avec une descente en deuxième division. Le Real paye alors le montant de sa clause libératoire en 2000, soit le dernier transfert en date entre les deux clubs madrilènes, liés ensuite par un accord tacite de non-agression, jusqu’au transfert du Français Theo Hernandez vers le Real en 2017.

3. Il vient d’une famille de footballeurs

Chez les Solari, le football est une tradition familiale. Le père de Santiago, Eduardo Solari, a joué en Argentine. Ses frères David et Esteban ont également fait carrière dans le football, de même que son cousin Augusto.

Quant à l’oncle Jorge Solari, surnommé «El Indio» (L’Indien) quand il jouait, il a brillé comme entraîneur globe-trotter, passé par le Mexique, la sélection d’Arabie saoudite ou encore le club espagnol de Tenerife, aux îles Canaries. C’est cet oncle qui a valu à Santiago Solari son surnom: «El Indiesito», le Petit Indien.

4. Il était le «joueur le plus sexy» de 2002

En 2002, auréolé du titre en Ligue des champions, Solari reçoit un autre trophée... un peu moins académique: celui de joueur de football le plus sexy de l’année 2002 octroyé par les abonnés de la chaîne espagnole Canal+.

«Je remercie les gens qui ont voté pour moi. C’est sûr, c’est truqué. On verra si on me propose une petite carrière au cinéma quand je me retirerai», avait réagi l’Argentin à la longue tignasse brune, hilare. «Je ne me regarde jamais dans le miroir. L’essentiel c’est que je plaise à ma copine.»

5. Il a fait ses gammes avec le Castilla

Comme Zidane, Solari a choisi de rester dans le football après la fin de sa carrière: un temps chroniqueur du quotidien espagnol El Pais, il s’est formé au métier d’entraîneur en débutant auprès des jeunes du Real.

Il a ainsi dirigé les cadets du club, puis les juniors, avant de reprendre les rênes du Real Madrid Castilla, l’équipe B merengue, à l’été 2016, six mois après la promotion de son prédécesseur Zidane (2014-2016) à la tête de l’équipe première.

Sur le banc de la réserve, Solari a connu une première saison mitigée achevée à la 8e place de sa poule de 20 clubs en Segunda B (troisième division). Mais il a mieux démarré cette année, avec une 4e place après 10 journées à trois points de la tête.