Publicité

Ligue 1: Marseille réaliste et enfin solide à Nice

22 octobre 2018, 07:48

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ligue 1: Marseille réaliste et enfin solide à Nice

L’Olympique de Marseille a allié une solidité défensive retrouvée et un froid réalisme pour gagner à Nice (1-0), malgré de nombreuses absences, et se replacer au pied du podium, dimanche pour la 10e journée de Ligue 1.

L’OM n’est devancé pour la 3e place par Montpellier qu’à la différence de but (+7 contre +6), et s’est rassuré.

Les hommes de Rudi Garcia avaient lancé leur saison dernière en gagnant à Nice (4-2) après avoir été menés 2-0. Cette victoire à l’italienne pourrait-elle être un autre genre de déclic?

Très affaibli par les absences - Luiz Gustavo et Lucas Ocampos suspendus, Florian Thauvin (talon) et Hiroki Sakai (adducteurs) forfaits -, Marseille a marqué par un joueur de retour de blessure, Morgan Sanson (42), totalement contre le cours du jeu et sur sa seule frappe cadrée du match!

Surtout, cette fois la défense phocéenne n’a pas pris de but, elle qui tournait à deux buts concédés par match. Adil Rami et Jordan Amavi ont vécu un match difficile, mais Bouna Sarr, en outre passeur décisif, et Boubacar Kamara ont assuré.

Saint-Maximin gâche

De son côté, Nice a raté trop d’occasions, Mario Balotelli à cause d’un très bon Steve Mandanda, Allan Saint-Maximin par manque de précision, et perd pour la quatrième fois sur cinq à domicile. Patrick Vieira n’arrive pas encore à trouver la bonne formule.

Dans le camp d’en face, contraint par les absences, Rudi Garcia s’en est tiré avec un 4-3-3, où Dimitri Payet a commencé à droite avant de permuter avec Nemanja Radonjic et de retrouver son côté gauche.

Nice et Mario Balotelli ont mieux commencé, mais l’Italien, qui jusqu’ici avait toujours marqué contre l’OM, 5 buts en quatre matches, était encore un peu lent. De retour dans l’équipe, «Super Mario» a quand même fait parler son sens des gros matches en obtenant les deux premières occasions du match, une frappe sourde boxée par Steve Mandanda (15), et un tête-à-tête encore remporté par le gardien champion du monde (24). Sur cette dernière action, l’Italien avait profité d’un très bon lancement dans la profondeur d’Adrien Tameze.

En 24 minutes, Super Mario avait déjà cadré deux fois plus de tirs que depuis le début de la saison.

Un tir cadré, un but

Nice dominait, mais malheureusement pour le Gym, le compagnon d’attaque de Balotelli, Allan Saint-Maximin, commence bien mieux les actions qu’il ne les finit. Après avoir effacé Boubacar Kamara et Bouna Sarr d’un seul crochet, il a frappé sur Mandanda (29), puis après avoir dévoré Jordan Amavi, il a mal ajusté son centre pour «Balo», qui arrivait seul, laissant le temps d’un sauvetage à Bouna Sarr (39).

Saint-Maximin a encore gâché une action, en manquant son centre après avoir effacé Adil Rami (53).

Faute de concrétiser, Nice s’est fait surprendre sur une action entre Nemanja Radonjic et Bouna Sarr amenant au but de Sanson, auteur d’un joli contrôle en pivot avant de frapper. Un tir cadré, un but...

Marseille a tout de même été meilleur dans le jeu après la pause, Sanson a eu le KO au bout du pied, mais sa frappe a été contrée par Atal (47). De la main? L’arbitre Amaury Delerue a consulté la VAR qui lui a soufflé à l’oreillette qu’il n’y avait pas penalty.

Le siège niçois de fin de match n’a rien offert d’autre qu’un peu de self-confiance pour Duje Caleta-Car, recrue en délicatesse, entré en fin de match pour contrer deux frappes des «Aiglons» (86, 89) et faire preuve d’autorité.

Marseille a bien commencé sa semaine de feu, avec la réception de la Lazio Rome, jeudi en Ligue Europa, et le très attendu Clasico contre le Paris SG, dimanche. Mais il faudra plus d’une frappe cadrée...