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Momix: retombées positives malgré le manque à gagner

9 octobre 2018, 02:30

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Momix: retombées positives malgré le manque à gagner

 

Que des choses en plus. Au baisser de rideau sur la seconde édition du Marché des musiques (Momix), le fondateur, Stephan Rezannah souligne les différentes évolutions de la manifestation. Elle s’est déroulée les 4 et 5 octobre derniers au Café du Vieux Conseil à Port-Louis. Une équipe de production, «plus efficace», une programmation «plus éclectique». Surtout un public «plus réceptif».

Le but de ce marché des musiques était de mettre en avant la musique locale et de l’exporter vers d’autres territoires. La seconde édition a vu la participation de 13 professionnels étrangers venus de La Réunion, de France, d’Inde, d’Afrique du Sud et de la Corée du Sud. Stephan Rezannah qui réfléchit déjà à l’an prochain, souhaite inviter plus de professionnels, mais surtout étaler le marché des musiques sur trois jours.

Sur le plan du sponsoring, Stephan Rezannah souligne le soutien apporté par trois entreprises locales à savoir IBL, le label Made in Moris et les hôtels Attitude. C’est avec le concours d’IBL que s’est tenu Momix Kids, des ateliers animés par des artistes, dans des écoles. «Nous souhaitons revenir avec ce projet pour l’édition 2019. À terme, nous souhaitons l’étaler sur tout le reste de l’année». Pour sa part le label Made in Moris apporte, «la structure d’une entreprise». Tandis que les hôtels Attitude hébergent les professionnels étrangers participant à ce marché. «La finalité, c’est que ce soit les entreprises mauriciennes qui deviennent les principaux partenaires de ce marché», souhaite son fondateur.

À l’ouverture de la seconde édition, jeudi dernier, Stephan Rezannah avait fait ressortir que Momix 2018 avait été conçu dans la douleur, les contributions financières n’étant pas suffisantes pour ce projet qui a coûté autour de Rs 4 millions. «Nous avons enregistré un déficit moindre cette année, comparé à la première édition. L’année dernière, nous nous étions retrouvés avec un manque à gagner tournant autour de Rs 800 000. Cette année c’est aux alentours de Rs 500 000».

 

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Du côté des collaborations artistiques Stephan Rezannah assure avoir eu des retours positifs. Il affirme que Pierre Nesta, reggaeman français, s’est «épris de notre île. Il reviendra dans un mois pour des collaborations avec les groupes Flasbak et Les Inconnus». Le fondateur de Momix est plus que décidé que jamais à faire de Momix 2019 un succès.

Jorez Box sera le manager de Ziskakan

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<p>Talent de choix dans l&rsquo;écurie de Jorez Box, la société dirigée par Stephan Rezannah. Il confirme avoir finalisé les discussions pour devenir le manager de l&rsquo;emblématique groupe réunionnais Ziskakan. &laquo;<em>Gilbert Pounia de Ziskakan était present au marché des musiques (Momix). Nous sommes tombés d&rsquo;accord pour que je devienne son manager. Je vais suivre ce que fait le groupe à La Réunion mais c&rsquo;est surtout dans le reste du monde que je vais les représenter &raquo;</em>, précise-t-il. <em>&laquo;Ziskakan fêtera ses 40 ans d&rsquo;existence l&rsquo;année prochaine. Je compte organiser une tournée mondiale. C&rsquo;est un honneur de travailler avec un si grand artiste. Gilbert Pounia se dit ravi de voir que des jeunes s&rsquo;intéressent à sa musique&raquo;,</em> souligne Stephan Rezannah.</p>