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Mon-Goût : après la chute de leur fils, les Renelle sont remontés contre la CWA

25 septembre 2018, 22:28

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Mon-Goût : après la chute de leur fils, les Renelle sont remontés contre la CWA

Cela fait déjà 11 jours depuis que son fils, âgé de trois ans, se remet d’un incident qui aurait pu lui coûter la vie. Le garçonnet est tombé dans un trou creusé par la Central Water Authority (CWA) dans le quartier de Mon-Goût. Si les autorités ne montrent aucun signe d’intérêt, Arnaud Renelle ne cesse de faire le va-et-vient entre sa maison, l’hôpital et les médecins. Ce père de famille a fait une déposition au poste de police de Pamplemousses contre la CWA.

Les antibiotiques sont devenus les nouveaux «amis» de ce garçonnet de trois ans. Depuis le samedi 15 septembre, il ne cesse d’en prendre. «Je revois encore ces événements dans ma tête», confie le boutiquier qui a secouru l’enfant. «J’étais à manger un sorbet devant ma boutique, quand j’ai vu le petit glisser et tomber dans le trou. J’ai couru pour essayer de le retirer. Ses deux frères, qui jouaient également avec lui à ce moment-là, ont tenté de l’aider, mais ils ne pouvaient rien faire. J’ai réussi à le sortir et ses parents ont pris le relais», raconte le boutiquier.

Le petit souffre de ses oreilles et de sa gorge. C’est ce que confie Arnaud Renelle. «Demain (NdlR, mardi 25 septembre), je dois l’emmener à l’hôpital d’ENT à Candos. Je dois y rencontrer un spécialiste. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai effectué le trajet de la maison à l’hôpital du Nord. Mon petit continue de souffrir d’une infection à la gorge et à l’oreille.»

Arnaud Renelle avoue que son enfant ne se laisse pas facilement nettoyer le visage et les oreilles. «Il crie et a peur que l’eau ne pénètre une fois de plus dans ses oreilles et sa gorge.» Le père du garçonnet ne peut cacher son agacement envers les officiers de la CWA qui ne sont toujours pas venus s’expliquer sur cette situation. D’ailleurs, il soutient que personne n’est venu s’enquérir de l’état de santé de son fils.

«On dirait que personne ne veut assumer la responsabilité. Je me souviens juste que le lundi 17 septembre, un inspecteur de la CWA est venu voir. Il est venu voir le trou et c’est tout. Même pas un mot. Je ne suis pas intéressé par l’argent. Je veux juste qu’un tel problème ne se reproduise pas. Mon souci demeure que je dois constamment m’absenter de mon travail pour emmener mon petit à l’hôpital. Et j’ai encore trois autres petites bouches à nourrir.»

Contacté par l’express, le directeur général par intérim de la CWA, Shandrasen Matadeen, a déclaré qu’il va suivre de près cette affaire. «Dès demain (NdlR, mardi 25 septembre), nous allons faire le nécessaire.»