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Husein Abdool Rahim au cœur d’une «bagarre» familiale

24 septembre 2018, 15:29

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Husein Abdool Rahim au cœur d’une «bagarre» familiale

Cet enfant de quatre ans ne devait être en contact qu’avec sa mère. En aucun cas avec des tierces personnes. Comme le stipule un ordre de la cour interdisant à toute personne de passer la nuit chez la maman, une Project Coordinator de 37 ans. Et pourtant, cette dernière, qui bénéficie actuellement d’un droit d’hébergement pendant le week-end, étant en instance de divorce, a reçu la visite de la politologue française Catherine Boudet Lingaya et d’Husein Abdool Rahim chez elle, à Nouvelle-France, samedi. Au vu de la situation, le mari, un enseignant de 39 ans, a sollicité la police de la localité. Et a demandé à celle-ci de l’accompagner pour voir son fils.

L’enseignant a fait une Precautionary Measure au poste de police de Nouvelle- France, dans laquelle il avance être le propriétaire de la maison qu’occupent actuellement son fils et son épouse. Il raconte que cette dernière était venue au domicile de sa mère samedi matin, dans la même localité, pour récupérer leur fils. Comme l’a ordonné un ordre de la cour. D’ajouter que dans la soirée, aux alentours de 22 h 45, il s’était rendu au domicile de son épouse pour nourrir le chien.

Il affirme y avoir vu une voiture rouge de la marque Suzuki Swift garée dans la cour. Sous la varangue, il aurait vu Husein Abdool Rahim. Le père de famille a immédiatement appelé le poste de police de Nouvelle-France. S’est ensuivie une descente au domicile de la Project Coordinator. L’enseignant était accompagné de trois policiers. Son épouse l’aurait interrogé sur la présence de ces derniers.

Par la suite, le père s’est fait accompagner à l’intérieur par la police pour voir son fils. La mère du petit aurait lancé que les policiers présents sentaient l’alcool. Pendant ce temps, Husein Abdool Rahim filmait la scène avec son portable et disait qu’il allait appeler l’assistant commissaire de police.

Après cette descente, une plainte a été effectuée contre ces trois policiers au poste de police de Rose-Belle vers 00 h 10, dimanche 23 septembre, par Catherine Boudet Lingaya. La quinquagénaire, détentrice du permis de résidant, avance qu’elle était présente au domicile de la Project Coordinator pour une session de reiki lorsque ces policiers sont arrivés. Elle cite Husein Abdool Rahim et Vincent Dada comme témoins dans cette affaire.

Dans sa déposition, la Française déplore l’absence d’une policière sur les lieux au moment de cette descente. Par ailleurs, elle explique que les policiers ont fait irruption dans la maison sans frapper à la porte. Et ils étaient tous munis de leurs «tonfas» (matraque).

Traumatisme

L’un d’eux, dit-elle, a retiré son portable et a commencé à filmer l’intérieur de la maison. De préciser qu’un autre a déclaré à voix haute : «Ou pa gagn drwa vinn isi.» Catherine Boudet Lingaya se dit traumatisée par la manière dont les trois policiers se sont comportés.

Même son de cloche du côté de la mère de l’enfant de quatre ans, qui, suivant cet incident, a fait une Precautionary Measure au poste de police de Rose-Belle, aux alentours de 1 h 40 hier matin. Se disant traumatisée par cet incident, elle relate que le frère de son époux était venu à son domicile aux alentours de 17 heures samedi, avant de repartir un quart d’heure après. Vers 23 heures, soutient-elle, il est revenu. Mais cette fois en compagnie de son époux et de trois policiers, munis de leurs «tonfas». Ces officiers, dit-elle, sont entrés dans sa maison sans donner d’explication et ne se sont pas identifiés.

Ces policiers, allègue l’épouse de l’enseignant, sentaient l’alcool. D’ajouter qu’ils n’étaient pas accompagnés d’une policière. La trentenaire de poursuivre qu’ils filmaient l’intérieur de la maison avec leurs portables. Avant d’affirmer que ses témoins sont Husein Abdool Rahim, Vincent Dada et Catherine Boudet Lingaya.

Du côté de la police de Nouvelle-France, on dément les allégations selon lesquelles les trois policiers étaient sous l’influence de l’alcool. L’on souligne aussi qu’ils se sont déplacés à la requête du propriétaire de la maison.