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Blanchiment d’argent: l’imam Beeharry évoque un abus de procédures

20 septembre 2018, 20:45

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Blanchiment d’argent: l’imam Beeharry évoque un abus de procédures

«Mon client a subi un abus de procédures et la défense réclame l’arrêt du procès.» Motion présentée par Me Siddhartha Hawoldar, qui représente l’imam Moosa Beeharry, ce jeudi 20 septembre en cour intermédiaire. L’imam, ainsi que Wesley Marthe, 35 ans ; Monique Jacqueline Marthe, 62 ans et Jean Jimmy Alexis font l’objet de 24 accusations formelles de blanchiment d’argent en vertu de l’article 3(1) (b), 6 et 8 de la Financial and Anti-Money Laundering Act 2002.

Me Siddhartha Hawoldar a souligné que son client avait été poursuivi sous la même offense, il y a quelques années. «Pourquoi ce n’est que maintenant que de nouvelles charges ont été déposées alors qu’il aurait dû être poursuivi sous toutes les accusations en même temps depuis 2011», a fait remarquer l’avocat.

L’affaire sera appelée le 22 novembre pour que le Parquet fasse connaître sa position. D’autant que ce n’est pas la première motion en ce sens de la défense.

Moossa Beeharry est accusé d’avoir, entre 2009 et 2011, été en possession d’une somme de Rs 720 000, provenant des activités liées au trafic de drogue. Au cours de cette période, il aurait effectué, à neuf reprises, des retraits de 12 000 euros en faveur des proches de James Kanamwanjee. Montant qui découlerait également des activités liées au trafic de drogue.

En sus, en avril 2009, l’ancien boucher à la Mauritius Meat Authority aurait transféré, à travers la State Bank of Mauritius, Rs 80 000 à Nyasien Joynmer à Nairobi, au Kenya. Moossa Beeharry aurait aussi effectué un transfert bancaire de Rs 100 000 à Fatuma Kibirige en Ouganda. L’imaam lui a aussi versé une somme de Rs 73 500 à travers le bureau de change Thomas Cook.