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Réforme électorale: pour Obeegadoo, «gouvernman pé zwé kouk kasiet pou touy prozé-la»

20 septembre 2018, 16:15

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Réforme électorale: pour Obeegadoo, «gouvernman pé zwé kouk kasiet pou touy prozé-la»

Aucun document n’a été circulé jusqu’à présent. Il n’y a d’ailleurs eu aucune consultation. «À ce stade, tout ce que nous savons sur la réforme électorale, c’est ce que Nando Bodha a dit sur les ondes d’une radio privée», fait remarquer Steven Obeegadoo. La plateforme pour un nouveau MMM était face à la presse, ce jeudi 20 septembre.

Au dire de Steven Obeegadoo, il ne fait aucun doute que «gouvernman pé zwé kook kasiet pou touy sa prozé-la». Il relève le silence de l’alliance au pouvoir autour du projet de réforme électorale, si ce n’est pour l’intervention du ministre des Infrastructures publiques à la radio. Et note qu’à ce jour, et le MMM et le PMSD ont déclaré qu’ils voteront contre le projet à l’Assemblée nationale.

«Les Mauriciens s’intéressent à l’emploi, l’insécurité, les accidents de le route, l’éducation….Ils ne parlent pas du tout de la réforme électorale.»

Du reste, ajoute Steven Obeegadoo, le fait est que la population ne semble pas beaucoup s’intéresser à la réforme électorale. «Les Mauriciens s’intéressent à l’emploi, l’insécurité, les accidents de le route, l’éducation….Ils ne parlent pas du tout de la réforme électorale.» Et pour Steven Obeegadoo, c’est dû au fait que le peuple n’a plus confiance dans les partis politiques traditionnels.

Il souligne le fait que lors des dernières élections législatives, «il y a eu un taux d’abstention record». Idem pour la partielle au n°18, Belle-Rose–Quatre-Bornes, en décembre 2017, qui a vu la victoire d’Arvin Boolell. «C’est très grave. Le système politique à Maurice est pourri. Bann-la fer séki zot anvi...»

Devant ce système «archaïque», la plateforme pour un nouveau MMM insiste. Toute réforme électorale doit avoir l’aval du peuple. «La population doit être consultée, que ce soit à travers un referendum ou des élections.»

Françoise Labelle est, de son côté, revenue sur le cas d’Arnaud Poulay qui a failli être déporté d’Agalega la semaine dernière. Elle demande au gouvernement «de se ressaisir». Et surtout, de mettre en pratique les recommandations de la Commission Justice et Vérité sur les Agaléens. Elle a, dans la foulée, réclamé que l’Agalega Island Council soit dissous.