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Le parti Agir est «la plateforme de notre avenir», estime Raffarin

16 septembre 2018, 16:22

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Le parti Agir est «la plateforme de notre avenir», estime Raffarin

L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a appelé dimanche à ce que Agir devienne «la plateforme de notre avenir», lors du congrès fondateur de ce parti qui réunit d’ex-LR qui se veulent «constructifs» à l’endroit du gouvernement.

 

«Vous êtes un lieu où, à la fois, on va rencontrer des idées, les émettre, et essayer par contagion de développer votre propre stratégie», a lancé M. Raffarin, qui s’exprimait à l’ouverture d’un congrès qui doit se clore par une intervention d’Alain Juppé.

Aucun des deux anciens locataires de Matignon n’est pour autant membre de ce parti.

«Vous êtes la plateforme centrale sur laquelle on peut passer», a poursuivi l’ancien sénateur, aujourd’hui sans mandat électif, en estimant que la famille du centre droit était «dispersée» dans «une sorte de quatre-quarts» : «une part chez LR», «une part chez Macron», «une part sans domicile fixe» et le quatrième quart chez Agir.

Le nouveau parti, qui compte neuf députés - ils siègent dans un groupe parlementaire commun avec l’UDI - se veut «plus européen que LR, plus attaché aux classes moyennes que la majorité, plus démocrate que les extrêmes», a expliqué l’ancien Premier ministre.

La question des élections européennes doit notamment être au cœur de ce congrès, réuni en Seine-et-Marne.

La position du parti quant à une liste autonome ou de coalition, le cas échéant avec LREM, pour les élections de mai prochain, qui devait initialement être annoncée lors de ce grand raout, a été reportée sine die.

Si certains cadres, dont l’ancien ministre Frédéric Lefebvre, sont favorables à une large alliance avec les macronistes, les tenants d’un baptême électoral solitaire - voire d’une coalition avec les amis de Valérie Pécresse - se font également entendre.

«Nous devons être les plus européens sur l’échiquier politique français, c’est ça qui vous mènera à avoir les bonnes alliances», a prévenu Jean-Pierre Raffarin, en rappelant que le nouveau parti avait «besoin d’alliés» et qu’on ne fera pas l’Europe tout seul».