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Météo: l’enfant terrible est de retour

12 septembre 2018, 22:21

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Météo: l’enfant terrible est de retour

 

La station météorologique de Vacoas est sur le qui-vive. Toutes les indications montrent qu’El Niño, qui signifie «un enfant» en espagnol, fait son retour.

Dans un communiqué émis lundi, l’Organisation météorologique mondiale évalue à 70 % la probabilité qu’il fasse son apparition d’ici les prochaines semaines. Ce phénomène provoque un réchauffement anormal de l’océan Pacifique. Cela aura, par la suite, un impact sur le climat planétaire avec des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur.

Du côté de la météo de Vacoas, Ram Dhurmea, Chief Meteorologist, affirme que ce phénomène pourrait influencer le temps pendant l’été, mais que tout dépendra de son intensité. «Quand il est faible à modéré, il pleut beaucoup plus dans l’océan Indien. Il encourage la formation de nuages porteurs d’eau et d’orages», explique-t-il.

En revanche, quand El Niño est moyen ou fort, la température est supérieure à la normale. «Son intensité est incertaine vu que les résultats des prévisions numériques oscillent entre des conditions neutres et un Niño d’intensité modérée (…) Ce réchauffement pourrait intervenir très vite, entre septembre et novembre», prévoit l’Organisation météorologique mondiale dans son communiqué.

«Quand El Niño est faible à modéré, il pleut beaucoup plus dans l’océan Indien. Il encourage la formation de nuages porteurs d’eau et d’orages.»

Pour sa part, Ram Dhurmea maintient que depuis quelques mois, ses confrères observent les différents rapports émis par les agences internationales sur El Niño pour émettre leurs prévisions pour le prochain été. «Le phénomène El Niño n’affecte pas directement la formation de cyclones. Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération, mais sa présence sera importante afin d’établir les prévisions pour l’été», dit-il.

D’ailleurs, l’Australie a déjà effectué des études sur l’impact d’El Niño sur son climat. Le Sud du continent est souvent affecté par des vagues de chaleur alors que l’Est connaît une saison sèche. Et la période pluvieuse arrive avec retard dans le Nord. Toutefois, Maurice est trop petit pour se comparer à l’Australie.