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Blanchiment d’argent: le sort de Tony Riacca connu le 29 août prochain

15 août 2018, 08:01

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Blanchiment d’argent: le sort de Tony Riacca connu le 29 août prochain

Tony Riacca souhaite retrouver la liberté conditionnelle et a assuré la cour qu’il ne s’enfuira pas. C’était le mardi 14 août dernier devant la magistrate Naddiyya Dauhoo. Mais la poursuite a émis des doutes quant  aux intentions du salesman, qui est aussi l’un des propriétaires du cheval Black Parrot. Le suspect avait été arrêté en juin de l’année dernière dans le sillage de la saisie record de drogue et l’arrestation de Navind Kistnah. La magistrate se prononcera le 29 août prochain.

Le témoin de la police, l’inspecteur Mohesh de l’Anti Drug Smuggling Unit, a rappelé que l’accusé n’a pas de contrat de location, a un passeport et risque une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 12 ans et une amende pouvant atteindre Rs 2 millions. «Il n’a rien à perdre s’il s’enfuit» a fait ressortir le témoin de l’affaire. Pendant le contre interrogatoire, les avocats de Tony Riacca, Me. Raouf Gulbul et Me. Jean Claude Bibi ont fait ressortir que leur client avait lui-même dénoncé ses deux complices lors de son interrogatoire. «If one is poor, not married with no job, does it mean that he cannot be granted bail?» a demandé Raouf Gulbul dans sa plaidoirie. Quant à Tony Riacca, il a affirmé qu’il prend l’engagement de respecter toutes les conditions de la Cour si jamais la liberté conditionnelle lui est accordée. 

Tony Riacca avait été arrêté le 28 juin. Il est soupçonné d’être un des hommes du réseau Peroumal Veeren et Navind Kistnah.  Il fait face à 12 accusations formelles de blanchiment d’argent sous la Financial Intelligence and Money Laundering Act (FIAMLA). Entre mars et mai 2016, il aurait transféré Rs 108 200 à Christelle Bibi, Rs 2,3 millions à  Oumeshlall Ramsarran et a reçu Rs 700,000 à deux reprises d’un dénommé rasta. Selon l’accusé, il ignorait le fait qu’il allait à l’encontre des dispositions de la FIAMLA à cette époque.