Publicité

Maltraitance: toxicomane, il tabasse et dépouille sa mère

10 août 2018, 18:15

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Maltraitance: toxicomane, il tabasse et dépouille sa mère

Sa mère, âgée d’une soixantaine d’années, a obtenu un Protection Order contre lui. Ce toxicimane âgé de 26 ans n’en a cure. Il n’hésite pas à le dire haut et fort. Et c’est en toute impunité que le jeune homme, qui est connu des services de police, s’acharne sur la sexagénaire.

La dernière agression remonte au dimanche 5 août. Et lorsque la victime s’est réfugiée chez une voisine, son fils, avec la complicité d’un ami, en a profité pour voler tous ses électroménagers, bijoux et ustensiles de cuisine…

Devant cette situation, la mère de famille s’est décidée, lundi 6 août, à porter plainte au poste de police. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle se résout à porter plainte contre lui. La plupart du temps, avant que la police ne parvienne à lui mettre la main dessus, le jeune homme réussit à persuader sa mère de retirer sa plainte. Ce dernier est devenu accro à la drogue il y a quelques années déjà. Il n’hésite pas à se shooter ou à préparer sa drogue devant la vieille femme.

Mais cette fois, la sexagénaire est bien décidée. Elle confie ne plus pouvoir supporter le calvaire qu’elle vit. Et dit craindre pour sa vie. Dimanche, raconte-t-elle, alors qu’elle préparait le dîner, son fils a débarqué. Il était dans une colère noire et s’est précipité vers elle, lui réclamant de l’argent.

«J’ai économisé mon argent pour pouvoir aménager ma maison et faire de sorte qu’on ne manque de rien. Avec ma pension de retraite, je fais rouler ma cuisine chaque mois. Et mon fils trouve moyen de me dépouiller…»

«Li’nn dir mwa donn larzan. Monn dir li li pa donn mwa larzan gardé, al rod enn travay li travay.» Des propos qui attiseront la colère du jeune homme. Alors que la vieille femme avait le dos tourné, il l’a bousculée et l’a projetée au sol, avant de lui donner des coups.

C’est en piteux état que la sexagénaire trouve refuge chez sa voisine. Cette dernière la persuade de porter plainte contre son fils. Le lendemain, avant de se rendre au poste de police, la victime regagne son domicile. Sur place, elle constate que ses biens ont été emportés. «J’ai économisé mon argent pour pouvoir aménager ma maison et faire de sorte qu’on ne manque de rien. Avec ma pension de retraite, je fais rouler ma cuisine chaque mois. Et mon fils trouve moyen de me dépouiller…»