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Paul Bérenger veut «redonner ses lettres de noblesse au Parlement»

4 août 2018, 13:52

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Paul Bérenger veut «redonner ses lettres de noblesse au Parlement»

Le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) Paul Bérenger a fait une nouvelle sortie contre le Deputy Speaker, Bobby Hurreeram. Selon lui, le Parlement est complètement dévalué. Il intervenait lors de sa conférence de presse ce samedi 4 août au Hennessy Park à Ebène.

«Depuis les dernières élections, nous avons eu la plus mauvaise Speaker depuis l’Indépendance. Ek la, inn soizir enn Deputy Speaker nul ki fané prémié zour ki linn présidé», soutient le leader du MMM. Il a qualifié de «bouffonnerie» la session de ce vendredi 3 août avec les Private Members’ Motions. 

«Tou lé lané koumsa. Bann mosion Alan Ganoo népli intéres personn, line rassi. Ek ena le Pinocchio Sinatambou kinn koz pou plis ki dé zer tan», poursuit Paul Bérenger. Toutefois, il a tenu à faire une promesse. «Je prends l’engagement de donner tout son prestige et son rôle au Parlement. Et aussi de rendre le rôle du Speaker ses lettres de noblesse», rajoute-il.

Le leader du MMM a aussi commenté le «Children’s Bill» qui se fait toujours attendre. Il confie que cela fait plus de 10 ans que ce projet de loi aurait dû être voté. «Le 8 avril 2014, la députée Ribot avait déjà évoqué le sujet en interrogeant la ministre de l’époque Mireille Martin à ce sujet. Cette dernière avait fait comprendre que c’était en vue d’être finalisé par l’Attorney General». Selon Paul Bérenger, le projet de loi ne sera pas pour les mois prochains. 

«Je ne pense pas que la ministre de l’égalité du genre par intérim Fazila Jeewa-Daureeawoo aura l’occasion de faire adopter le Children’s Bill. »

Il est aussi revenu sur le rapport de la Commission d’enquête de Paul Lam Shang Leen. Pour lui, rien ne va changer malgré la publication de ce dernier. «Le comité présidé par Pravind Jugnauth tentera de gagner du temps. Et rien ne va changer» Paul Bérenger confie qu’il y aurait dû avoir des actions immédiates prises dans les différents secteurs concernés, notamment la police et la prison.