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Anwar Husnoo: «Nou éna enn lépidémi diabete dan Moris»

2 août 2018, 21:54

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Anwar Husnoo: «Nou éna enn lépidémi diabete dan Moris»

Le gouvernement dépense Rs 11 milliards dans le domaine de la santé annuellement. Et de cette somme, 80 % sont destinés au traitement des maladies non-transmissibles tel le diabète. Pour le ministre de la Santé Anwar Husnoo, la situation est alarmante.

Lors du lancement de la Health Week à Grand-Bois, ce jeudi 2 août, dont l’objectif est de sensibilier la population aux maladies non-transmissibles, le ministre a souligné que la moitié de la population du pays risque de souffrir de diabète. Tandis que 28 % souffrent déjà d’hypertension. Au dire d’Anwar Husnoo, «nou éna enn lépidémi diabete dan Moris».

 
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Le ministre de la Santé s’inquiète. «Le nombre de Mauriciens souffrant de diabète, d’hypertension et d’obésité est en hausse.» Les complications liées au diabète sont nombreuses. «Le diabète risque d’attaquer vos reins.» De souligner qu’actuellement, 1 300 patients sont dialysés chaque jour. Ce n’est pas tout. «Vous pourrez éventuellement souffrir de cataracte.»

Anwar Husnoo rappelle que le Premier ministre met à la disposition de la population toutes les facilités nécessaires. «Nous allons ouvrir quatre nouveaux hôpitaux. Nous recrutons 400 médecins.» Mais tout ceci n’est rien sans l’apport des parents, insiste le ministre de la Santé. «Je fais un appel aux parents. Faites attention à l’alimentation de vos enfants. Donnez leur beaucoup de fruits et de légumes. Expliquez leur comment éviter l’alcool, la cigarette et la drogue.»

 


Distribution de méthadone dans les postes de police: «It’s not the right place»

<p style="text-align: justify;">Dans son rapport, rendu public vendredi 27 juillet, la commission d&rsquo;enquête sur la drogue s&rsquo;attarde sur la distribution de méthadone dans les postes de police. Estimant que ce n&rsquo;est pas le lieu approprié pour un tel programme.&nbsp;</p>

<p style="text-align: justify;">Un avis que partage le ministre de la Santé. <em>&laquo;It&rsquo;s not the right place&raquo;</em>, concède Anwar Husnoo. Avant d&rsquo;indiquer que son ministère travaille dessus.</p>