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Europa League: Bordeaux: Poyet assume ses choix malgré les critiques

1 août 2018, 18:07

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Europa League: Bordeaux: Poyet assume ses choix malgré les critiques

Gustavo Poyet, entraîneur de Bordeaux qui veut valider jeudi (20h45) sa qualification pour le 3e tour préliminaire de l’Europe League, au dépens des Lettons de Ventspils, a affirmé mercredi assumer ses choix vis-à-vis de son groupe comme de sa direction.

«S’il y a un problème avec moi, c’est à eux de parler avec moi, moi je n’ai de problèmes avec personne. Je ne suis pas un gamin pour parler de rumeurs de quelqu’un du club», a affirmé l’entraîneur des Girondins lors d’une conférence de presse au château du Haillan.

Ces propos interviennent au lendemain de vives critiques par presse interposée contre l’entraîneur. Il a été reproché -de façon anonyme- au technicien uruguayen, arrivé en janvier alors que le club était en crise, son manque de prises de décision lors du mercato.

Bordeaux, qui reste sur sept succès lors de ses huit derniers matches officiels, dont le dernier au match aller du 2e tour préliminaire à Ventspils (0-1), est la seule équipe des cinq plus grands championnats européens à n’avoir pas recruté cet été.

«Personne n’est venu me parler en tête à tête, m’a dit que ce n’était pas bien de faire cette chose ou celle-là. Je ne demande rien», a souligné Poyet qui n’avait déjà pas été entendu par ses dirigeants après son arrivée.

Début juillet, l’entraîneur avait confié avoir voulu conserver, en vain, les deux joueurs prêtés lors de la dernière phase retour, le milieu Souahilo Meïté et l’attaquant danois Martin Braithwaite.

Quant à la cession à venir du club girondin au groupe américain GACP qui pourrait enfin accélérer le mercato girondin, Poyet a botté en touche.

«Je ne sais pas. Si tu veux, tu peux parler avec Ulrich (Ramé, directeur sportif) parce qu’il est en charge du mercato», a-t-il répondu.

«Moi je n’aime pas du tout que les informations sortent dans la presse car le joueur est plus cher après, et d’autres clubs se disent Bordeaux est intéressé, on le regarde, on fait une offre. J’aime bien quand il n’y a personne (sur un joueur). Je sais que la presse influence beaucoup, les agents aussi, je sais que vous avez besoin d’informations, c’est votre travail, mais pour nous, ce n’est pas bien car ça complique beaucoup de choses», a-t-il fait valoir.