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Dans un supermarché: à cause d’une savonnette, elle passe un sale quart d’heure

1 août 2018, 17:49

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Dans un supermarché: à cause d’une savonnette, elle passe un sale quart d’heure

«J’ai dépensé plus de Rs 3 000. Vous pensez que j’aurais volé une savonnette qui coûte Rs 20 ?» Salma Khodabocus, âgée de 51 ans, dit avoir été humiliée dans un supermarché à Beau-Bassin samedi 28 juillet. Elle a porté plainte à la police.

Salma Khodabocus explique que comme chaque fin de mois depuis plus de 20 ans, ses belles-sœurs et elle se rendent dans un supermarché de Beau-Bassin pour faire leurs provisions. À un certain moment, son caddie était rempli. «J’avais besoin de savonnettes. J’en ai pris cinq et comme le caddie débordait de provisions, je l’ai mise dans ma poche.»

Arrivée à la caisse, Salma Khodabacus retire la savonnette de sa poche et la place sur le comptoir, ainsi que les autres provisions. Celles-ci lui reviennent à Rs 3 100 au total. Après avoir payé, la quinquagénaire est surprise de voir deux vigiles s’approcher d’elle. «Ils m’ont demandé de les accompagner avec mon caddie.»

Elle est conduite dans un coin du supermarché. Au début, Salma Khodabocus n’en fait pas grand cas. Jusqu’à ce qu’un des vigiles lui demande son sac. «Ils m’ont dit que j’avais volé une savonnette et qu’ils devaient fouiller dans mes affaires. Les clients pouvaient voir ce qui se passait. Mes enfants avaient peur et les vigiles leur ont demandé de rester dehors», raconte Salma Khodabocus, qui affirme avoir eu la honte de sa vie.

«Les gens me regardaient. Je pouvais lire dans leur regard que j’étais, pour eux, une voleuse»

Après avoir constaté qu’elle n’avait aucun article volé en sa possession, les vigiles décident de vérifier le reçu. C’est alors qu’ils remarquent que la savonnette a été payée. «Entre temps, mes beaux-frères sont arrivés. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait. Les gens me regardaient. Je pouvais lire dans leur regard que j’étais, pour eux, une voleuse», lâche Salma Khodabocus.

Elle fulmine devant l’indifférence du propriétaire du supermarché. «Lui ne pouvait rien me dire, même pas me présenter des excuses !»