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Jean-Claude Barbier: «Ce jugement restaurera ma crédibilité»

21 juillet 2018, 17:20

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Jean-Claude Barbier: «Ce jugement restaurera ma crédibilité»

Ouf de soulagement pour Jean-Claude Barbier et Selvanaden Mootoosamy, accusés d’agression. La magistrate de la cour de district de Port-Louis a, vendredi, classé l’affaire pour les deux hommes, désormais libres. Elle considère que les témoignages des deux activistes travaillistes Manu Mangar et Soorain Draunath Parbotteau ne sont pas crédibles et a tiré à boulets rouges sur les policiers-enquêteurs qui disent avoir pris la version des faits des accusés bien avant qu’une plainte ait été déposée par les présumées victimes. «Ce jugement apportera un éclaircissement aux yeux de mes mandants et restaurera ma crédibilité», a confié à l’express Jean-Claude Barbier.

Cette affaire remonte au 29 avril 2013. Manu Mangar et Soorain Draunath Parbotteau avaient avancé avoir été accostés par les deux accusés, lorsqu’ils collaient des affiches illégales tout près de la Compagnie mauricienne de textile, à La-Tour-Koenig, en marge du meeting du 1er-Mai. La magistrate de la cour de district de Port-Louis dit ne pas comprendre comment l’un d’entre eux avait soutenu en cour avoir été tabassé par le politicien et tenu à réclamer des explications auprès de lui sur cette agression, alors que l’autre voulait lui faire la morale.

«Ce procès a traîné pendant cinq ans et cela a affecté ma femme, mes trois enfants et moi-même. Cela m’a fait du tort en tant que politicien», a fait ressortir Jean-Claude Barbier, aujourd’hui membre du Mouvement patriotique. «J’ai vécu un trauma et on a voulu donner une dimension communale à cette affaire.» Pour lui, c’est sa crédibilité sur l’échiquier politique qui a pris un coup. «C’est clair, à travers ce jugement, que l’enquête policière a été malmenée. Et de par les incohérences des plaignants, cela démontre qu’il y a eu un coup monté à mon égard, dans le but de me discréditer. Voyez-vous, lorsqu’on ment, on ne va pas se rappeler de ce qu’on avait dit et c’est ce qui s’est passé avec ces deux plaignants.»