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César Passerat: «L’objectif est de faire une bonne carrière au Champ de Mars»

20 juillet 2018, 09:39

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César Passerat: «L’objectif est de faire une bonne carrière au Champ de Mars»

L’entourage de l’écurie Daby a de quoi être optimiste pour la suite de la compétition. En recrutant le cavalier français César Passerat, cet établissement veut se donner les moyens d’être compétitif lors des prochaines journées d’autant qu’il dispose d’une bonne pléiade de chevaux.

César Passerat, 29 ans, vainqueur de 70 courses durant sa carrière jusqu’ici, est né dans une famille étroitement liée aux courses hippiques. C’est son grand-père Robert Philidor, gentleman rider qui est par la suite devenu entraîneur, qui a transmis la passion des chevaux à toute la famille.

«Je suis né dans une famille qui a toujours été dans les chevaux. Mon grand-père était gentleman rider avant de prendre une licence d’entraîneur. Il avait transmis la passion des chevaux à ma mère qui est, elle, cavalière. Moi, dès l’âge de 2 ans j’étais à dos de poney et à 10 ans, j’étais déjà sur les chevaux de course à Maison Lafitte», se remémore avec émotion notreinterlocuteur.

C’est à l’âge de 16 ans que César Passerat passe à l’étape suivante en entrant au Moulin-à-vent, l’école des apprentis jockeys de Chantilly. «J’ai commencé chez Robert Collet qui a été un très bon maître d’apprentissage. J’ai passé près d’un an et demi sous sa houlette, ce qui m’a permis de beaucoup m’améliorer. Au début de ma carrière à l’âge de 18 ans, cela a été un peu difficile pour moi mais par la suite, les choses ont évolué tout doucement», explique le nouveau jockey français de Preetam Daby.

Un des meilleurs jeunes jockeys en 2013

Pour César Passerat, qui a été, en 2013, l’un des meilleurs jeunes jockeys en France, voyager reste la meilleure école de la vie. «J’ai eu l’occasion de monter en Italie, en Allemagne, en Tunisie et aussi en Amérique. Je pense que cela m’a aidé à beaucoup m’améliorer. Je pense que voyager reste la meilleure école de la vie.»

César Passerat se réjouit de débuter au Champ de Mars en collaboration avec un ancien jockey. «Je suis très optimiste de bien faire ici. J’ai eu beaucoup de conseils de l’entraîneur Preetam Daby. Il est un ancien jockey et c’est beaucoup plus facile avec les conseils qu’il m’a donnés. J’ai aussi parlé à Stéphane Pasquier et Gaëtan Faucon avant de venir. Ces deux jockeys ont très bien fait ici et leurs conseils vont beaucoup aider également.»

Invité à nous livrer ses impressions après avoir disputé une première journée sur notre hippodrome, César Passerat dira que la piste est effectivement étroite mais que cela ne devrait pas lui causer d’inconvénient.

«C’est en effet une petite piste, mais il faut tout simplement s’adapter à la topographie et monter de la manière qu’elle impose. J’ai commis une interférence pour une première journée mais Preetam Daby m’a donné des conseils et on va faire les réglages qu’il faut. Je suis optimiste de la suite de mon aventure ici.»

A une question de savoir s’il était tout simplement de passage au Champ de Mars ou s’il compte exercer dans la durée chez nous, César Passerat ne nous cachera pas son souhait de travailler à long terme à Maurice. «Je suis venu à Maurice car cela m’a beaucoup plu. Je ne vouscacherai pas que l’objectif est d’avoir une bonne carrière au Champ de Mars en essayant de continuellement améliorer mes performances.»