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Nouvelle frasque: Husein Abdool Rahim accusé d’avoir tabassé le mari de sa «copine»

24 juin 2018, 11:03

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Nouvelle frasque: Husein Abdool Rahim accusé d’avoir tabassé le mari de sa «copine»

Ses frasques pourraient inspirer les scénaristes de Bollywood et de Hollywood. Husein Abdool Rahim fait une nouvelle fois parler de lui. Cette fois, il est accusé d’avoir sauvagement agressé l’époux de sa «copine».

Les faits se sont déroulés hier, samedi 23 juin. Où ? Devant le poste de police de Nouvelle-France… Husein Abdool Rahim aurait tabassé l’homme en question, sous le regard du fils de celui-ci, âgé de 4 ans. La mère de la victime a également assisté à toute la scène.

«Mo ti dan loto ek mo garson ek mo ti zanfan. Kouma loto inn bordé kot stasion, sa boug-la inn ouver laport linn ris mo garson, inn trenn li anba. Mo garson so latet ti kapav tap ar enn péron. Monn koumans tranblé, kriyé for-for lerla bann lapolis inn sorti vit pou trap li !» raconte la dame de 69 ans, entre deux crises de larmes.

Tout a commencé hier matin. Vinay (prénom d’emprunt), un habitant de Nouvelle-France âgé de 38 ans, en instance de divorce, s’est rendu chez sa future ex-femme afin de récupérer le carnet de vaccination de son fils. «Je suis partiellement paralysé. Ma femme a commencé à me tromper. J’étais tellement à bout que j’ai dû quitter ma propre maison, que j’ai pourtant construite à la sueur de  mon front, après avoir contracté un prêt, que je repaie toujours !» Il s’est séparé de sa femme en 2015, souligne l’enseignant, qui exerce dans un collège du Sud. «Monn pran mo garson monn al res kot mo mama», déplore Vinay.

Lorsqu’il s’est rendu chez son ex-femme hier matin, la voiture rouge d’Husein Abdool Rahim  était garée dans la cour, allègue Vinay. «Dès que j’ai vu son véhicule,  j’ai su que ma femme ne sortirait pas de la maison. Elle a balancé le carnet de vaccination du haut  du balcon, je l’ai ramassé, sans rien dire.»

Mais alors qu’il rebroussait chemin et qu’il avait enclenché la marche arrière, Vinay aurait heurté la voiture de Rahim, selon ses dires. «J’ai attendu quelques minutes pour qu’il sorte, en vain. Je suis retourné chez ma mère et j’ai appelé mon ex-femme pour lui raconter ce qui s’était passé. Elle m’a dit qu’elle était au poste de police de Nouvelle-France en compagnie de Rahim. Tous deux portaient plainte contre moi», fait valoir l’enseignant, à la fois dépité et incrédule.

Intervention des policiers

Ce père de famille affirme qu’Husein Abdool Rahim lui aurait infligé des blessures aux jambes, au dos et derrière l’oreille. «Si bann polisié pa ti sorti, pa koné ki ti kapav arrivé…»

Après cet incident, Vinay a porté plainte au poste de Nouvelle-France. À hier après-midi, Husein Abdool Rahim et sa copine étaient toujours en train d’être interrogés par les enquêteurs. Le véhicule rouge était, lui, garé dans la cour de la station de police…

Une enquête a été initiée pour situer les responsabilités.