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SBM: entre Rs 10 000 et Rs 25 000 aux soixante-huitards nés le 12 mars

20 juin 2018, 14:50

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SBM: entre Rs 10 000 et Rs 25 000 aux soixante-huitards nés le 12 mars

Au total, 104 Mauriciens sont nés le 12 mars 1968. La State Bank of Mauritius (SBM) n’a, toutefois, pu en retrouver que 54. Et à ces personnes, la banque leur offrira entre Rs 10 000 et Rs 25 000. Annonce faite ce mercredi 20 juin par Kee Chong Li Kwong Wing, Chairman de SBM Holdings, à l’occasion d’une cérémonie en leur honneur.

Ainsi, ces soixante-huitards qui ont déjà un compte à la SBM se verront offrir la somme de Rs 25 000. Les autres recevront, eux, un montant de Rs 10 000.

Dans son discours, Kee Chong Li Kwong Wing a salué le dévouement et le travail de sir Anerood Jugnauth (SAJ). «Nous connaissons SAJ comme le père du miracle économique. Notre pays était au bord de la faillite. Nous devons tout le temps nous en rappeler. SAJ a eu la vision et la détermination pour nous tirer d’affaire.»

«Dans ce pays, beaucoup de gens ne réalisent pas que si je n’avais pas fait ce que j’ai fait à l’époque, la population serait morte de faim.»

De son côté, le ministre mentor a salué l’initiative de la SBM. «Cela démontre comment une banque leader continue à promouvoir le vivre-ensemble et le mauricianisme.» Aux soixante-huitards, SAJ a lancé : «En 1982, vous aviez 14 ans, les familles de beaucoup d’entre vous subissaient les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce pays, beaucoup de gens ne réalisent pas que si je n’avais pas fait ce que j’ai fait à l’époque, la population serait morte de faim.»

La prospérité qu’a connue Maurice, SAJ se l’attribue. De rappeler qu’il avait refusé d’abolir l’État providence, tel que préconisé par le Fonds monétaire international. «Pendant la campagne électorale, j’avais promis que des jours meilleurs étaient devant nous. Si j’avais aboli l’État providence, combien d’entre vous seriez toujours là ?»

Le ministre n’en démord pas. Il a toujours répondu présent «sak fwa nou pei inn dan problem». Il est important, dit-il, d’apprendre de ses erreurs passées. Et, surtout, de se tenir loin des «doomsday sorcerers»