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Énergies renouvelables: l’expatrié Suresh Hurry au chevet des zones éloignées dans sept pays africains

20 juin 2018, 01:30

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Énergies renouvelables: l’expatrié Suresh Hurry au chevet des zones éloignées dans sept pays africains

Maurice sert de pays hôte à la 20e édition de l’Africa Energy Forum qui démarre ce matin aux hôtels Le Paradis et Dinarobin. C’est l’occasion de s’intéresser aux travaux de Suresh Hurry (photo). Cet Américain d’origine mauricienne et consultant en matière d’énergie a été depuis plus de trente ans partie prenante des projets mis en route avec le soutien de la filière services énergétiques durables, abordables et accessibles, de l’unité de financement pour l’environnement du PNUD (PNUD-FEM).

Depuis ces trois dernières années, Suresh Hurry a concentré son intervention dans sept pays. Ce sont la Guinée, Sao-Tomé-et-Principe., le Mali, le Lesotho, le Bénin, les Comores et la République centrafricaine.

Les projets se rapportent à plusieurs axes de la production des énergies renouvelables. Ils ont un point commun : celui de fournir de l’énergie électrique à des zones éloignées afin de satisfaire les besoins des populations rurales qui habitent dans des régions hors réseaux d’électricité.

Il s’agissait de réduire la croissance des émissions du gaz à effet de serre, liées à la consommation d’énergie à usage domestique, et d’installer cinq unités de production de l’énergie hydroélectrique à Sao-Toméet-Principe. Au Mali, c’était la mise en place de petits réseaux d’énergies renouvelables et mini-réseaux utilisant l’énergie photovoltaïque. Le projet destiné au Lesotho consistait, lui, en l’établissement de centres de production utilisant de nouvelles technologies.

Le projet du Bénin avait pour objectif de convertir les déchets agricoles en gaz de synthèse. Aux Comores, Suresh Hurry avait pour mission de formuler un cadre politique et réglementaire propice au développement et à l’utilisation de l’énergie géothermique en Grande Comore et à promouvoir l’investissement dans le développement de ressources géothermiques pour une production de base en électricité.

Quant au projet de la République centrafricaine, son objectif avait plusieurs facettes. Il s’agissait de promouvoir l’investissement dans les petites centrales hydroélectriques. Le but était d’alimenter les mini-réseaux afin de fournir l’électricité aux zones rurales. Enfin, il était question de formuler un modèle d’entreprise approprié pour assurer la durabilité des mini-réseaux basés sur le développement des petites centrales hydroélectriques dans ce pays.

Les possibilités pour les pays africains de produire des énergies renouvelables sont immenses, explique Suresh Hurry. «Il leur manque cependant les ressources financières, humaines et techniques nécessaires pour y parvenir. En me basant sur les informations qui me sont parvenues, j’estime que Maurice a fait des efforts remarquables pour exploiter les possibilités de produire de l’énergie électrique.»

Suresh Hurry compte revenir au pays pour y apporter sa contribution dans le cadre du programme conçu pour les membres de la diaspora mauricienne. Il ne sait pas encore sous quelle forme celle-ci se manifestera.

L’Afrique face à ses défis énergétiques

<p>L&rsquo;Africa Energy Forum réunira dans un dispositif spécialement conçu dans la péninsule située entre les hôtels Le Paradis et Dinarobin, ce matin, pas moins de 1 500 délégués. Pendant 48 heures, ils vont aborder toute la question relative à la production et à la distribution des énergies sur le continent africain. La conférence et une exposition qui l&rsquo;accompagne auront lieu sur un terrain de foot où un chapiteau de quelque 5 000 mètres carrés, entre autres structures, a été installé. Pourquoi le choix s&rsquo;est-il porté sur Maurice? &laquo;C&rsquo;est en raison de sa réputation comme un centre d&rsquo;investissement stable, compétitif et fiable de même que pour son positionnement stratégique particulier dans la région et son taux d&rsquo;accès à l&rsquo;énergie&raquo;, souligne Amy Offord, Head of Marketing, EnergyNet&rsquo;s, société spécialisée dans l&rsquo;organisation de grands rendez-vous internationaux portant sur les investissements. L&rsquo;organisation d&rsquo;un tel évènement est une grande première pour les hôtels Dinarobin et Le Paradis. &laquo;C&rsquo;est une expérience exceptionnelle. On n&rsquo;a jamais aménagé un chapiteau de cette envergure. Un millier des membres de notre personnel sera affecté aux travaux de ce forum. La conférence que nous avons organisée jusqu&rsquo;ici comprenait quelque 1 200 personnes&raquo;, soutient David Bhoyroo, responsable au sein du groupe Beachcomber de la filière touristique chargée de promouvoir l&rsquo;organisation de conférences, d&rsquo;ateliers de travail, d&rsquo;expositions et les avantages qui vont avec.</p>