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Mondial-2018: Après Ronaldo, voilà Messi...

16 juin 2018, 09:18

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Mondial-2018: Après Ronaldo, voilà Messi...

Au lendemain de l’ahurissant triplé de Cristiano Ronaldo avec le Portugal, son grand rival, Lionel Messi entre en scène avec l’Argentine opposée à l’Islande samedi au Mondial-2018 en Russie.

Le Français Antoine Griezmann face à l’Australie, le Péruvien Paolo Guerrero face au Danemark et le Croate Luka Modric opposé au Nigeria, complèteront cette distribution quatre étoiles.

Griezmann doit parler avec ses pieds

Convoquer la presse pour lui annoncer qu’il ne dira rien sur son avenir et, deux jours plus tard, annoncer qu’il reste à l’Atletico, via une vidéo achetée à prix d’or par une chaîne payante espagnole... La communication d’Antoine Griezmann ces derniers jours a au moins autant irrité qu’intéressé les amateurs de football

L’entrée en lice contre l’Australie, à un horaire inhabituel (13H00 à Moscou, 10h00 GMT), sera l’occasion pour la star française de se recentrer sur le terrain et la compétition, passés au second plan depuis trois jours.

L’entraîneur Didier Deschamps devrait choisir de privilégier la jeunesse, incarnée par le prodige Kylian Mbappé (19 ans).

Derrière lui, Corentin Tolisso devrait être préféré à Blaise Matuidi a milieu, et Ousmane Dembélé aligné sur un côté plutôt qu’Olivier Giroud dans l’axe. La France, classée parmi les favoris dans la course au titre, vise la victoire avant de se frotter aux deux «gros» du groupe C, Pérou et Danemark.

Guerrero, le retour du damné

C’est un peu le miraculé de ce Mondial: Paolo Guerrero, 34 ans, suspendu pour un contrôle positif à la métabolite de cocaïne, ne devait pas disputer le mondial russe.

Mais le Tribunal fédéral suisse a estimé que son ultime recours contre cette sanction «suspendait la suspension» de l’attaquant, soutenu par le syndicat des joueurs professionnels.

Un régime d’exception qui permettra à l’ancien joueur du Bayern et de Hambourg, aujourd’hui aux Corinthians (Brésil), de mener les Péruviens qui disputent leur premier mondial depuis 36 ans.

«El Depredator» (le Prédateur) tentera de porter son équipe qui, face aux Danois (16h00 GMT), dispute un match capital dans la course aux 8e de finale.

Luka Modric regarde 20 ans en arrière

Souvent étincelant avec le Real Madrid, Luka Modric est devenu le maître à jouer de la Croatie qui regorge de talents confirmés.

Le nouveau sélectionneur, Zlatko Dalic, nommé en catastrophe à l’automne dernier, semble avoir trouvé la formule pour les faire évoluer à l’unisson en lui confiant la baguette de chef d’orchestre.

Cela a contraint l’autre artiste du milieu croate, Ivan Rakitic à reculer d’un cran, mais les résultats ont suivi, permettant à Mandzukic and co. de sauver une situation délicate en éliminatoires et d’écarter ensuite sans trembler les Grecs en barrage (4-1, 0-0).

Ce nouvel élan, combiné au souvenir d’un Euro-2016 où ils ont fini devant l’Espagne en poule avant de ne céder qu’aux tirs au but face aux futurs champions d’Europe portugais, entretiennent le rêve des Croates qui rêvent d’une épopée «mode 1998», où la génération de Davor Suker avait atteint le dernier carré.

Cela passe par une victoire face au Nigeria (19h00 GMT), avant d’affronter l’Islande et l’Argentine.

Messi attendu

Combien de temps encore un trophée majeur va-t-il se refuser à Messi avec l’équipe nationale d’Argentine ? Ce trou béant dans le palmarès est une insulte au talent de «la Pulga» qui, à 30 ans, sait que le temps tourne et que les quatre finales perdues (trois en Copa America et au Mondial-2014 au Brésil) font tâche.

Quatre ans plus tard, la conquête démarre (13h00 GMT) par la confrontation aux épatants Islandais, quarts de finalistes surprise de l’Euro-2016.

«Nous sommes 22e du classement de la Fifa, avons remporté des matches importants, terminé en tête de notre groupe de qualifications... Nous méritons d’être ici, nous ne voyons pas notre présence à la Coupe du Monde comme un miracle», a martelé Heimir Hallgrimsson.

L’Albiceleste et «Leo» seront d’autant plus attendus au tournant qu’ils se sont qualifiés in extremis pour la Russie et que leur seule référence récente est une victoire 4-0 contre Haïti, un adversaire très faible.