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COSAFA Cup: Deelen Sinnasamy, l’unique Mauricien au sein du comité organisateur

3 juin 2018, 21:30

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COSAFA Cup: Deelen Sinnasamy, l’unique Mauricien au sein du comité organisateur

Il est au four et au moulin. Son emploi du temps est réglé comme du papier à musique et il a son téléphone scotché à l’oreille à longueur de journée. Deelen Sinnasamy, 27 ans, fait partie des personnes sollicitées par la COSAFA pour mener à bien l’organisation du tournoi. Il est l’un des deux Assistant General Coordinators (AGC).

La compétition souffle, cette année, ses 21 bougies et pour la première fois de son histoire, le tournoi accueille les 14 pays membres de la COSAFA. Il va sans dire que les organisateurs ne veulent aucune fausse note au cours de la présente édition. Dans cette optique, ils comptent sur les travailleurs de l’ombre, une vingtaine.

Leur choix s’est évidemment porté sur notre compatriote pour assumer le rôle d’AGC. «Dans le passé, j’ai fait partie du Local Organising Committee de la COSAFA. C’était lors de la COSAFA U17 de 2016 et de 2017. Je pense que cette expérience a compté au moment de désigner les AGC», explique cet habitant de Vacoas, entre deux coups de téléphone.

Sa mission consiste à assurer la liaison entre l’organisation et les équipes engagées dans le tournoi. Il doit également s’assurer que les participants reçoivent leurs équipements et que les horaires d’entraînements sont respectés. L’aménagement du stade avant la compétition, le transport et la logistique tombent également sous sa responsabilité. Une liste non-exhaustive.

«Dans une plus large mesure, je dois m’arranger pour que tout soit parfait. Mais un petit accro est inévitable. On doit faire en sorte qu’il n’affecte pas la machinerie», précise Deelen Sinnasamy. Toujours à s’affairer à gauche et à droite, Deelen Sinnasamy confie que cette expérience lui sera utile dans les semaines à venir. «Nous organisons la COSAFA des moins de 17 ans pour la troisième année consécutive, fin juillet. Ce sera un tournoi important et j’ai l’occasion de me perfectionner actuellement», souligne l’unique Mauricien du comité d’organisation.

À Maurice, il occupe la fonction de Competition Officer au sein de la Mauritius Football Association. D’ailleurs, plusieurs dossiers attendent son retour pour être traités. La ligue Junior, le championnat de beach soccer et celui du futsal, qui démarrent bientôt, devront être traités en priorité.

Prestation du Club M

<p>Ils avaient débuté la compétition de fort belle manière en l&rsquo;emportant contre le Malawi, un des candidats déclarés à la victoire finale. Par la suite les éléments du Club M ont proposé du moins bien face à l&rsquo;Angola &ndash; défaite 1-0 &ndash; avant d&rsquo;être <a href="https://www.lexpress.mu/article/332552/cosafa-cup-club-m-sort-petite-porte" target="_blank">transparents contre le Botswana</a> (6-0).</p>

<p>Si à Maurice, on est toujours prompt à dégainer sur les échecs de la sélection nationale, en Afrique du Sud, les analyses sont tout autres. Omar Sciolla, 1st Team Scout pour Manchester United et spécialisé dans la région de l&rsquo;Afrique de l&rsquo;ouest, estime que Maurice s&rsquo;est bien débrouillée. <em>&laquo;J&rsquo;ai appris que les joueurs sortent d&rsquo;une saison éprouvante. Je pense qu&rsquo;après ça, il faut être indulgent par rapport à leur performance. Dans l&rsquo;ensemble j&rsquo;ai vu une équipe prometteuse&raquo;, </em>estime l&rsquo;Italien.</p>

<p>Mark Glesson n&rsquo;oubliera pas de sitôt la prestation des locaux contre le Malawi<em>. &laquo;C&rsquo;était une équipe fantastique et bien organisée en défense lors du premier match. Après, cela a moins bien marché. Malgré tout, je pense que Francisco Filho fait du bon travail. Il faut passer par là pour progresser&raquo;,</em> ajoute le journaliste sud-africain, décoré par la CAF l&rsquo;an dernier pour sa contribution pour le football africain.</p>