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Judo: Joseph Mounawah s’attaque au Comité olympique mauricien

18 mai 2018, 23:30

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Judo: Joseph Mounawah s’attaque au Comité olympique mauricien

Une conspiration contre sa personne. Voilà comment l’ancien Directeur technique national (DTN), Joseph Mounawah, interprète l’enclenchement des différents événements survenus, ces dernières années, dans le monde du judo local.

Joseph Mounawah situe à 2012 le début d’une campagne visant à le faire tomber. Face à la presse, jeudi 17 mai, il a expliqué que ce sont les hauts dirigeants du Comité olympique mauricien (COM) qui en sont les instigateurs. La raison : «Je soutenais Jean-Michel Giraud car je croyais dans sa vision.»

Ainsi, tout ce qui est arrivé depuis 2015, soit les reproches qui lui ont été faits relatifs à l’organisation de l’Africa Judo Open Mauritius (AJOM) jusqu’à son éviction de son poste et le non-renouvellement de son contrat en passant par l’éclatement de la Fédération mauricienne de judo (FMJ), feraient partir d’un plan de vengeance à son égard. Celui-ci a été mené avec le concours de plusieurs personnes. Dont l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden et l’ex-président de la FMJ, Josian Valère, que Joseph Mounawah a, d’ailleurs, qualifié de sniper, tout en le tenant responsable de plusieurs maldonnes.

L’audit commandité par le Caretaker Committee a été, selon Joseph Mounawah, fait dans l’unique objectif de nuire à sa réputation. «Tout cela est prémédité. Rs 400 000 financées conjointement par le MJS et le COM pour cet exercice, alors que cet argent aurait pu servir au déplacement de nos judokas aux Championnats d’Afrique Cadets», affirme-t-il. Et d’ajouter : «Contrairement à ce qu’on veut faire croire, je n’ai jamais pris une roupie d’un judoka durant mes 50 années comme entraîneur. J’ai toujours œuvré en mon âme et conscience pour le développement du judo local et régional.»

Grève de la faim

Pour Joseph Mounawah, de par leurs manœuvres, ses détracteurs ont mis le judo local à genou. «Aujourd’hui, j’estime qu’on a trente ans de retard sur les nations africaines. La démotivation a gagné un grand nombre de combattants qui désertent le dojo, tandis que M. Valère (NdlR : directeur de communication et de protocole de l’Union Africaine de Judo) fait le tour du monde sur la sueur de ces derniers.»

L’ex-DTN et ses collaborateurs, notamment Teddy Rita, Jean-Noël Bardot et Alain Batterie, réclament ainsi une chose dans l’intérêt du judo mauricien. Que cessent les mensonges, les delaying tactics pour favoriser la création de clubs fictifs, pour ensuite mettre le judo entre les mains de ceux qui marchent aux ordres du président du COM. «On demande la tenue dans les plus brefs délais de l’assemblée générale élective.» Ils ont, d’ailleurs, entré une affaire en cour, quelques semaines de cela, en ce sens.

Ils contestent, aussi, la légalité de l’actuel Caretaker Committee qui, disent-ils, fait un tort immense au judo. Pour rendre à cet art martial sa grandeur, ils sont prêts, s’il le faut, à entamer une grève de la faim.