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Semaine française: France Loves Maurice, la preuve en images

15 mai 2018, 02:45

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Semaine française: France Loves Maurice, la preuve en images

Une amitié à l’officiel

Photos d’archives, coupures de presse, lettres. Carte blanche a été donnée à Tristan Bréville, fondateur du Musée de la Photographie, pour l’exposition Cinquante ans d’amitié France-Maurice. Elle sera visible du 18 au 30 mai, au musée de la rue du Vieux Conseil à Port-Louis.

Cette exposition remonte au premier ambassadeur de France à Maurice, Raphaël Léonard Touze, en 1968. Jusqu’à l’actuel titulaire, Emmanuel Cohet.

On y voit un instantané de l’entretien de SSR avec le Général De Gaulle, à l’Élysée. Le passage régulier des chanteurs français est raconté. On est transporté à l’âge d’or du Plaza, quand Jacques Brel écoutait chanter Georgy L’Étourdi.

Octobre 1976, à l’affiche de la pièce Montserrat, on reconnaît Robert Furlong et Jean Claude Catheya. Les mêmes qui, plus de 40 ans plus tard, viennent de jouer Cette brûlante envie de servir, de Jean Lindsay Dhookit à Paris.

Des lettres de Marcel Cabon adressées à Hervé de Sornay, figurent dans l’exposition. La plus émouvante : celle où Marcel Cabon annonce qu’il quitte le mauricien pour le journal Advance, après une, «dure lutte solitaire». Tristan Bréville a tenu à rendre hommage à Cabon, qui «animait une ra- dio municipale dans les locaux de l’actuel musée de la photo- graphie». Il ajoute : «À terme, nous espérons crée les archives de l’ambassade de France. Le Musée de la Photographie possède environ 6 000 pièces sur ce sujet.»

Rendez-vous à l’Institut Français

Samedi 19 mai à 10 h 30 : café-débat animé par l’historien Jocelyn Chan Low et modéré par Elisabeth Hennebert. Thème abordé : L’indépendance mauricienne, une réussite.

Samedi 19 mai à 14 heures : diffusion de courts-métrages de Mi- chel Ocelot, le réalisateur de Kirikou.

De l’énergie à en revendre

«Cinquante ans d’indépendance énergétique.» L’exposition s’ouvre aujourd’hui au Caudan Waterfront. Elle sera visible jusqu’au 24 mai. Ce sont 52 photos de Fabien Dubessay qui retracent «l’histoire de l’accession à l’indépendance énergétique de Maurice». Les photos sont racontées par l’ancien jour- naliste et consultant en médias, Gilbert Ahnee.

Le cheminement vers l’indépendance énergétique a été accompagné par l’Agence Française de Développement (AFD), qui a soutenu les moteurs de la centrale Fort George, l’usine charbon-bagasse de Fuel et l’usine hydroélectrique de PlaineChampagne. Sans oublier les ins- tallations d’énergies renouvelables à travers les lignes de crédit Sunref.

 

Regarder pour de vrai

Regards  croisés. Ceux de FrançoisLouis Athénas, photographe français qui vit à La Réunion. «Il vient à Maurice depuis 50 ans», explique la commissaire de l’exposition, Charlie d’Hotman de la galerie d’art contemporain Imaaya. Une tren- taine de photos de ce créateur qui travaille à l’argentique seront montrées en même temps que celles de trois Mauriciens : Khatleen Minerve, Yohann Lim Fat et Elliott Yan Luk. Chacun avec sa «vision particulière» de Maurice. Elle précise que les propositions, «plus commerciales» ont été écartées au profit d’un regard plus vrai. Ces jeunes ont été sélectionnés après un appel à participation.

Quinze de ces photos grand format, «sur le chemin parcouru ces 50 dernières années par la société mauricienne» sont accompagnées de textes de l’écrivain Ananda Devi. L’exposition Regards croisés – Cinquante ans d’indépendance sera visible au Café du Vieux Conseil, à PortLouis du 18 au 30 mai. 

Café du Vieux Conseil, renaissance annoncée

Coup de neuf pour le Café du Vieux Conseil. Les lieux qui appartiennent à la mairie de Port-Louis – ont eu droit à un lifting, pour les besoins de l’exposition Regards croisés. Le lord-maire Daniel Laurent annonce que cela ne s’arrête pas là. «La décision a été prise de relancer le Café du Vieux Conseil. Après l’exposition, nous allons lancer une Expression of Interest.» Le but : trouver un nouveau gérant souhaitant redonner vie à ce petit jardin situé au cœur de la ville. Cela avec un accent sur les artistes, tout en contribuant à redynamiser le nitelife dans la capitale.