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Un collégien meurt quatre mois après avoir eu son permis temporaire

11 mai 2018, 00:30

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Un collégien meurt quatre mois après avoir eu son permis temporaire

Farhaan Sorabally était tout content d’avoir eu son permis temporaire, en décembre dernier. Depuis, il empruntait la moto de son père, Shezad, pour des balades. Mardi, il a fait sa dernière virée sur la moto de 200cc. Ce jeune se trouvait en compagnie de ses amis lorsqu’il a reçu un appel de sa mère. Cette dernière, Sabina, lui demandait de se rendre à la boutique pour acheter des gâteaux. Il a été fauché à son retour chez lui, sur la route principale de Phoenix. Le rapport de l’autopsie a attribué son décès à des blessures multiples.

C’est le choc chez les Sorabally, à Dhuny Lane, St-Paul. Des centaines de proches et amis ont tenu à rendre un dernier hommage à Farhaan, 17 ans. Parmi eux, se trouve Nadir Damoory. Ce dernier, l’ami de la victime, est l’une des dernières personnes à l’avoir vu en vie. «Nous étions tous ensemble dans le garage d’un ami. On lui a donné un coup de main pour la rénovation de son garage. Et il a reçu un coup de fil et nous a laissés. Quelques minutes après, nous avons reçu un appel pour nous dire qu’il a été victime d’un accident», raconte-t-il. Ils se ruent tous sur le lieu. Sur place, ils constatent la gravité de la situation.

«Quand nous sommes arrivés, nous avons vu des policiers. Farhaan était à terre et saignait abondamment. Nous lui parlions pour qu’il reste conscient, mais il ne pouvait nous répondre. Nous avons informé ses parents», relate Nadir Damoory. A l’hôpital, les médecins préviennent les parents de Farhaan que son état de santé est critique. La victime est décédée quelques minutes après.

Le chauffeur de la voiture qui l’a percuté, un habitant de Cluny âgé de 40 ans, avait pris la fuite, laissant sa voiture sur place. Il s’est présenté au poste de police de Phoenix. Il a été placé en état d’arrestation et a comparu en cour sous une charge d’homicide involontaire.

Seraj-El-Din Sorabally, le grand-père de la victime, est dévasté. Il a du mal à accepter le départ de son petit-fils. Ce dernier était l’aîné de la famille Sorabally. «Ses parents, Shezad et Sabina, travaillaient dure pour s’assurer que leur enfant ne manque de rien. Ils avaient tout plein de projets pour l’avenir de Farhaan.» Les funérailles de cet élève de Form V de l’Islamic College se sont tenues mercredi.