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Budget: la sécurité routière, préoccupation de l’Association des consommateurs de l’île Maurice

10 mai 2018, 14:48

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Budget: la sécurité routière, préoccupation de l’Association des consommateurs de l’île Maurice

L’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM) a adressé son mémoire budgétaire au Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth. La sécurité routière a principalement retenu son attention. L’organisme s’est aussi attardé sur la situation de l’eau, la taxe sur les produits alimentaires et le secteur bancaire entre autres. Voici ses principales propositions budgétaires pour l’exercice 2018-2019.

L’ACIM demande une campagne nationale sur «l’usage respectueux et responsable» des routes. Elle souhaite aussi que des études sérieuses soient menées sur les facteurs des accidents de la route à Maurice. Dans la foulée, elle veut que le ministère des Infrastructures publiques et les collectivités territoriales atténuent les risques suivants :

  • Les nids-de-poule
     
  • Les drains inadéquats
     
  • La végétation envahissante
     
  • Les marquages routiers qui se sont effacés
     
  • Les matériaux défectueux ou hors normes
     
  • Les panneaux routiers mal placés
     
  • Les feux de signalisation en panne
     
  • Les intersections dangereuses
     
  • Les barrières de sécurité qui font défaut
     
  • L’éclairage inadéquat
     
  • Les routes à la surface inégale

Produits alimentaires

L’Association des consommateurs de l’île Maurice plaide de surcroît pour que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) soit enlevée des produits alimentaires. Elle explique que les dépenses sur la nourriture sont assez élevées par rapport au salaire moyen de la population.

Faisant état des cas d’empoisonnement alimentaire, elle rappelle que depuis plusieurs années elle demande la création d’une Food Agency. «Pourquoi cette proposition est-elle ignorée» lance-t-elle.

Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice.

 

Se disant contre à la fois la privatisation de la Central Water Authority et l’augmentation du tarif de l’eau, l’ACIM propose une hausse des revenus à travers les smart cities, l’irrigation et compagnies d’embouteillage. Elle suggère en outre que le ministère de la Sécurité sociale rembourse à cet organisme parapublic les Rs 50 millions dues sur les 6 m3 gratuits.

Banques et services financiers

Au niveau bancaire, l’association demande que les frais et commissions soient régulés par la Banque centrale. Elle est également en faveur d’une meilleure éducation financière pour permettre aux clients de mieux évaluer l’état financier de leurs investissements bancaires.

Dans la foulée, l’Association des consommateurs de l’île Maurice souhaite la réorganisation de tout le secteur financier. De plus, elle veut que l’indépendance des institutions financières régulatrices comme la Financial Services Commission soit garantie contre toute ingérence politique.