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NBA: La Nouvelle-Orléans, la nouvelle menace en play-offs

22 avril 2018, 14:53

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NBA: La Nouvelle-Orléans, la nouvelle menace en play-offs

 

La première équipe qualifiée pour les demi-finales de conférence des play-offs NBA n’est pas Houston, Golden State ou encore Cleveland, mais La Nouvelle-Orléans qui, portée par l’impressionnant Anthony Davis, a balayé Portland quatre victoires à zéro avec un ultime succès 131-123 samedi.

A 25 ans, Davis n’est plus un rookie, mais son expérience en play-offs se limitait jusque-là à quatre matchs perdus au 1er tour en 2015 contre le futur champion, Golden State.

L’intérieur a tiré les leçons de cette déroute et a fait subir le même traitement aux Trail Blazers.

Samedi, survolté, il a marqué 47 points, dont 12 dans les cinq dernières minutes, nouveau record en play-offs pour un joueur des Pélicans.

Sous sa conduite et celle de Jrue Holiday (41 points), «NOLA» a atteint pour la deuxième fois de son histoire le 2e tour des play-offs où elle pourrait retrouver le champion en titre Golden State qui mène trois victoires à zéro face à San Antonio.

Et Davis et ses coéquipiers n’ont pas l’intention de faire de la figuration.

«On prend beaucoup de plaisir, c’était génial d’éliminer Portland en quatre matchs et de jouer à ce niveau», s’est-il réjoui.

«Dans une rencontre aussi serrée et avec un tel enjeu, il a sans doute livré son meilleur match depuis que je suis en poste», a apprécié son entraîneur Alvin Gentry.

Houston contrarié 

Portland n’était pourtant pas a priori un adversaire facile: les Trail Blazers avaient terminé à la 3e place de la conférence Ouest en enchaînant notamment 13 victoires de suite.

Malgré les efforts de C.J McCollum (38 pts), ils n’ont jamais réussi à inquiéter les Pélicans: «On n’a simplement pas réussi à produire notre meilleur basket au moment le plus important de la saison», a tenté d’expliquer Damian Lillard, limité à 19 points.

Houston aussi a passé une mauvaise soirée: les Rockets qui ont réalisé la meilleure saison régulière de leur histoire, ont été corrigés (121-105) par Minnesota qui n’avait plus gagné un match de play-offs depuis... 2004.

«Il faut qu’on impose notre jeu dès le début des matchs», a prévenu James Harden (29 pts).

Houston mène toujours, deux victoires à une, mais le match N.4 aura lieu de nouveau à Minneapolis lundi.

A l’Ouest toujours, Utah a connu une entrée en matière délicate à domicile face à Oklahoma City en accusant jusqu’à 12 points de retard, avant de remporter le match N.3 112 à 105.

Le meneur espagnol Ricky Rubio a relancé son équipe avec ses 26 points et a fini la rencontre avec un triple double (trois catégories de statistiques à dix unités et plus), seulement le troisième pour un joueur du Jazz en play-offs.

Simmons comme Magic 

Avec Donovan Mitchell (22 pts, 11 rbds), Rudy Gobert (18 pts, 12 rbds) et Joe Ingles (21 pts), Utah qui mène deux victoires à une, a finalement asphixié OKC.

Le «Big Three» du Thunder a encore montré ses limites: Russell Westbrook a été limité à 14 points (5 sur 17 au tir), tout comme Carmelo Anthony, tandis que Paul George a marqué 23 points (7 sur 16).

A l’Est, Philadelphie n’est plus qu’à une victoire du 2e tour: les Sixers ont renversé Miami dans sa salle (106-102) grâce à son prodige Ben Simmons et mènent trois victoires à une.

L’ailier australien de 21 ans a gardé son sang-froid dans un match très musclé, émaillé d’altercations, et a fini la rencontre avec 17 points, 13 rebonds et 10 passes décisives.

Il est le premier rookie depuis 1980 et un certain Magic Johnson à s’offrir un triple double dans un match de play-offs.

«Peu importe les stats, ce qui est important, c’est la victoire, il faut finir cette série», a balayé Simmons en donnant rendez-vous à mardi pour le match N.5 à Philadelphie.