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Ligue 1: Nantes, Rennes, Montpellier, Nice: qui veut de l’Europe ?

16 mars 2018, 21:38

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Ligue 1: Nantes, Rennes, Montpellier, Nice: qui veut de l’Europe ?

Nantes, Rennes, Nice et Montpellier se sont détachés dans la course à l’Europe qui devrait offrir une ou deux places en Europa League à ce quatuor. Un sprint indécis où détermination, fraîcheur et tête froide feront la différence.

Nantes, 5e avec 43 points

«Ça serait une très grosse déception (de ne pas être européen), surtout quand on voit le déroulement du championnat»: s’il est bien une chose qu’on ne pourra pas reprocher au président Waldemar Kita, c’est de ne pas tenir un discours clair sur ses ambitions.

Une position bien compréhensible pour un club qui, en 29 journées, a figuré 20 fois dans les 5 premiers de Ligue 1, et deux fois 6e, un rang qui sera européen si le Paris SG remporte la Coupe de France.

Mais la dynamique n’est clairement pas en faveur des Canaris, piètres 13e sur la phase retour avec 10 points en 10 matches, dont 3 arrachés contre Troyes (1-0) le week-end dernier, pour la première victoire à domicile en 2018.

Malgré le génie de Claudio Ranieri à la tête de l’équipe, l’effectif semble aussi bien juste, notamment en attaque, malgré Emiliano Sala (12 buts).

Autant dire que les Canaris jettent des regards inquiets dans le rétroviseur et que les trois points chez la lanterne rouge, Metz, dimanche, seront impératifs pour ne pas décevoir leur boss.

Rennes, 6e avec 42 points:

«En vélo, il ne faut jamais partir trop tôt. Être dans bonne roue jusqu’au bout, c’est ce qu’on va essayer de faire».

La métaphore cycliste développée par Sabri Lamouchi, jeudi, sied au club Breton, échaudé par ses fins de saison souvent ratées ces dernière années.

Un passif qui explique peut-être les louvoiements de son directeur exécutif Olivier Létang.

Après avoir enjoint à son club de s’enlever «des barrières psychologiques» début février, il s’interrogeait quelque semaines plus tard dans l’émission Téléfoot «sur la capacité du Stade Rennais à jouer une compétition européenne dès la saison prochaine».

Une hésitation étayée par la différence de traitement entre un 5e qui rentrera directement en phase de poules en Europa League, et un 6e qui aura pas moins de trois tours à passer, soit six matches à disputer, en tout début de saison, au sortir d’une année à Mondial.

«Cinquième ou sixième, ça change beaucoup de choses(...) pour le club, pour les joueurs, pour le coach que je suis dans la programmation pour l’année suivante», a admis Lamouchi.

Nice, 7e avec 42 points:

Sur le papier, Nice est le mieux armé des quatre, et pourtant...

«Nous sommes dans le bon wagon (...) Mais nous avons un sacré programme jusqu’au 19 mai avec notamment Paris, Marseille et Lyon», avait déclaré l’entraîneur Lucien Favre après le match gagné à Guingamp (2-5), résumant toute l’incertitude des Aiglons.

Remplumé par les retours, Nice est le seul des quatre prétendants à disposer de «solutions dans toutes les lignes», comme l’a reconnu Lucien Favre.

Avec un Mario Balotelli qui affiche ses meilleures stats (14 buts en L1) en club depuis le début de sa carrière, un Alassane Plea (10 buts, 2 passes) qui vient de planter un quadruplé au Roudourou, et le jeune Allan Saint-Maximin, 21 ans, le facteur fraîcheur pourrait jouer en faveur des Aiglons.

Mais son calendrier, qui comporte aussi la réception de Rennes et Montpellier, ne lui autorisera aucun relâchement.

Un vrai défi pour une équipe à l’irrégularité déstabilisante et une capacité rare à se fragiliser toute seule au cours du même match.

Montpellier, 8e avec 41 points:

Solide derrière, fragile devant. Montpellier reste la grosse cote de cette fin de saison mais veut jouer sa chance à fond.

«On ne risque plus rien pour le maintien. Maintenant, il faut se lâcher», expliquait Michel Der Zakarian la semaine passée, avant le déplacement à Lille (1-1).

Montpellier s’appuie sur la meilleure défense du championnat, avec 23 buts encaissés, après celle du PSG (19 buts), mais aussi sur des jeunes de talents comme Nordi Mukiele, Junior Sambia, Isaac Mbenza ou Jonathan Ikoné. Pleins de talent et sans complexe, ces jeunes manquent cependant de constance, d’efficacité et d’expérience pour assumer leurs responsabilités.

Montpellier souffre aussi de l’absence d’un attaquant d’envergure ou d’un meneur de jeu influent pour capitaliser contre les équipes les plus faibles.

«Devant les grosses équipes, on fait de bons matchs, devant les petites équipes, on a du mal», résumait Ikoné.

Le MHSC sera t-il plus efficace dans une succession de matchs «à six points» devant Marseille, Bordeaux, Nice, Saint-Étienne, Nantes ? La qualification européenne sera à ce prix.

Programme de la 30e journée de Ligue 1 de football qui sera disputée les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 mars:

Vendredi 16 mars:

(20h45) Monaco - Lille

Samedi 17 mars

(17h00) Bordeaux - Rennes

(20h00) Amiens - Troyes

Angers - Caen

Montpellier - Dijon

Toulouse - Strasbourg

Dimanche 18 mars

(13h00) Nice - Paris SG

(15h00) Metz - Nantes

(17h00) Saint-Etienne - Guingamp

(21h00) Marseille - Lyon