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Non-paiement du salaire minimum: une «dernière chance» à 126 employeurs

20 février 2018, 09:29

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Non-paiement du salaire minimum: une «dernière chance» à 126 employeurs

«On a fait preuve de compréhension une fois. On ne va pas recommencer.» Au ministère du Travail, on ne plaisante pas avec le salaire minimum. Des inspections menées par les officiers dans 521 entreprises, entre les 5 et 16 février, ont révélé que quelque 126 d’entre elles n’ont pas payé le salaire minimum à leurs employés. 

C’est ce qu’indique Mariahven Caramben, nouvellement nommé directeur adjoint au département Labour & Industrial Relations. Les secteurs ayant reçu la visite des fonctionnaires du ministère du Travail sont la boulangerie, la manufacture de parpaings (blocs), la restauration et l’hôtellerie, le commerce (magasins et supermarchés), la zone franche (42 inspections), la zone non-franche (40 inspections), la culture des légumes, la métallurgie légère et l’imprimerie. 

Les raisons du non-paiement du salaire minimum

Les raisons fournies par les patrons pour le non-respect de la loi ? «Certains ont évoqué un problème financier, mais ont donné l’assurance que le nécessaire serait fait d’ici la fin de février», explique Mariahven Caramben. D’autres ont déclaré qu’ils ont eu des difficultés à changer leur système de paiement des salaires. Ou ont eu des difficultés à calculer le montant du salaire minimum. 

Le ministère avait pourtant effectué des sessions de formation avec ceux concernés suivant la publication des règlements. «Des inspecteurs ont été envoyés une fois de plus pour éclaircir les points noirs. Maintenant, les patrons n’ont plus d’excuses», lance Mariahven Caramben. «On verbalisera si ces employeurs ne paient toujours pas leurs travailleurs selon la loi», prévient-il. 

Nouvelles inspections

Les patrons qui ne respectent pas le salaire minimum peuvent être sanctionnés par une amende allant jusqu’à Rs 50 000. Après le paiement du salaire, fin février, les fonctionnaires se rendront de nouveau dans ces entreprises pour vérifier si elles sont en règle avec la loi. «On s’y mettra dès le troisième jour de mars. Et on visitera aussi de nouvelles compagnies pour s’assurer qu’elles effectuent le paiement du salaire minimum», déclare Mariahven Caramben.