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Julien Guillot-Sestier: «J’ai fait mes armes à la Star Academy et au PSG»

7 février 2018, 12:45

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Julien Guillot-Sestier: «J’ai fait mes armes à la Star Academy et au PSG»

Son parcours a de quoi faire des envieux. Avant de rejoindre l’équipe de Circus, Julien Guillot-Sestier a roulé sa bosse dans les travées du Parc des Princes et dans les coulisses de la Star Academy.

Qui est Julien Guillot-Sestier ?
J’occupe le poste de Head of Social Media & Brand Strategist au sein de Circus Advertising. J’ai la trentaine. Je suis né à Paris, en France. J’ai vécu toute mon enfance à Paris. Je suis un petit Parisien. Après mon Bac, j’ai effectué une licence d’information et de communication à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas. Cela fait sept ans que je suis à Maurice.

Vous avez évolué dans le monde des médias et de l’audiovisuel en France avant de débarquer à Maurice. Racontez-nous votre parcours ?
Comme la majorité des Français, je suis un mordu du ballon rond. J’ai eu l’opportunité en 1999 de travailler pendant trois ans au club du Paris Saint-Germain (PSG). Pendant mes études, j’ai commencé par faire un stage de trois mois. Après ce stage, j’ai continué et donc, tous les soirs, je me trouvais aux matches au Parc des Princes. J’occupais le poste d’assistant presse. C’était moi qui rédigeais la feuille de presse et la distribuait aux journalistes ou encore aux présentateurs de télé. Puis, à la fin des matches, j’allais dans les vestiaires et j’accompagnais les joueurs en conférence de presse. Si vous réfléchissez bien, c’était plutôt pas mal. J’étais payé pour regarder un match de foot. C’était plutôt un bon plan pour un fan du PSG.

Puis, j’ai fait un stage à l’émission phare des années 2000, la Star Academy. Je suis arrivé au cours de la préparation de la saison 3. Nous étions en pleine période de casting. Il y avait toute une équipe qui visionnait les cassettes vidéo. À l’époque, les participants envoyaient des cassettes vidéo où on leur demandait de chanter des chansons. On recevait des milliers de cassettes. C’était à la fois intense et rigolo. Je dois avouer qu’il y avait beaucoup de moments de franche rigolade à voir les personnes chanter dans leurs escaliers ou encore sous la douche. Mais ce n’était pas aussi facile. Pour chaque personne qu’on ne sélectionnait pas, on coupait la bande avec des ciseaux. J’avais même l’impression de couper les rêves de ceux qui désiraient devenir chanteurs ou des célébrités. J’ai donc été également embauché sur la saison 4. Par ailleurs, pendant l’émission, je travaillais au château, qui était à côté de Paris. Je m’occupais des professeurs, de leur planning et des élèves. Il y avait toute la préparation de l’émission, soit la Quotidienne, et à la fin de la semaine, le Prime.

Ce qui m’avait fasciné à l’époque est que la Star Academy était vraiment un phénomène de société. C’était amusant de se rendre dans un café et par le plus grand des hasards, d’entendre les jeunes parler avec émerveillement de cette émission. C’était un sentiment incroyable de participer à une émission qui fait aujourd’hui partie de l’histoire de la télévision française. C’était une excellente école car la télé nous initie à la rigueur. Il faut également travailler dans l’urgence. Et j’ai conservé ce goût du travail dans l’urgence et d’avoir cette adrénaline qui pousse à donner le meilleur de soi-même.

Quels sont les autres métiers auxquels vous vous êtes essayé ?
J’ai également travaillé pour le compte d’une agence de Web marketing où j’ai pu réellement faire mes armes dans le domaine digital, soit de l’e-mailing, des newsletters, l’acquisition de trafic, du CRM, entre autres. C’est un univers totalement différent de celui de la télévision française. C’est aussi à ce moment-là que j’ai lancé un blog. Je suis un peu curieux de nature. Et j’ai toujours considéré qu’on apprenait beaucoup mieux en s’amusant. J’avais donc lancé un blog qui s’appelait : Le saviez-vous ? Le principe du blog était assez simple. C’était une information insolite par jour. Quelque chose de facile à lire, facile à digérer. J’ai fait cela de 2009 à 2014. Le but était d’écrire un petit article par jour d’une information que je trouvais insolite. À un moment donné, il y a eu un petit succès. Le blog avait atteint un million de pages vues. C’était une petite satisfaction personnelle. Pour moi, ce blog était un laboratoire car en 2009, être bloggeur était tout nouveau. Cette période coïncidait avec la naissance des réseaux sociaux. C’est justement à cette époque que j’ai créé des comptes sur Facebook, Twitter pour promouvoir le blog et essayer de le valoriser. J’ai arrêté quand je suis arrivé à Maurice. En effet, j’ai fait la rencontre de ma femme qui m’a tiré avec elle vers les côtes mauriciennes. C’était une grande décision pour quelqu’un qui avait toujours vécu à Paris. C’est vrai, j’avais longtemps rêvé de travailler à l’étranger et de découvrir un peu le monde. Ce n’est pas l’île Maurice qui m’avait forcément interpellé. Je me disais à l’époque : «Il n’y a rien d’irrévocable, il suffit d’essayer». J’ai bien fait d’essayer car je suis tombé sur un endroit incroyable. Cependant, j’ai besoin régulièrement de retourner en France afin de retrouver mes racines.

Où votre curiosité vous a-t-elle mené à Maurice ?
J’ai commencé à travailler pour le groupe Beachcomber, qui m’avait appelé pour développer toute sa stratégie de Social media et sa section digital et marketing. C’était une belle aventure avec des problématiques différentes. Il y avait la gestion du groupe, mais aussi celle de l’image de tous les hôtels. Des hôtels qui sont différents, qui ont leur âme. On était l’un des premiers groupes à inviter des ‘influenceurs’ étrangers à mettre en avant la beauté de Maurice et la qualité de l’hôtellerie mauricienne. On avait réussi à nous classer à la 16e place au niveau mondial sur Instagram dans le domaine de l’hôtellerie. J’y suis resté pendant quatre ans, mais j’avais envie d’autre chose. Circus m’a offert l’opportunité de développer tout le côté de Social media. C’était une motivation qui m’a poussé à venir chez Circus. J’ai toujours voulu travailler pour une agence de communication. Les journées se suivent mais se ressemblent rarement à Circus. C’est tour à tour motivant et challenging.

Quelle serait la prochaine étape pour vous ?
Entre le court terme et le long terme, c’est très différent. Je suis de cette génération qui est vouée à faire plusieurs métiers différents. J’en ai déjà fait deux très différents mais qui sont complémentaires. Mais toutes ces expériences me nourrissent, me rendent plus fort. Peut-être que je deviendrai agriculteur dans les prochaines années. Cependant, ce qui me plaît, c’est de ne pas savoir où je pourrais être professionnellement. Ce qui me motive, c’est d’apprendre.

Et quelles sont vos passions ?
Mes passions sont ma curiosité. Je suis un peu intéressé par tout. J’aime beaucoup le sport. Plus petit, j’en pratiquais beaucoup. De nos jours, je passe mon temps à les contempler. Je suis père de deux enfants et ce sont presque eux qui sont mes passions aujourd’hui. Je lis beaucoup, mais pas des livres. J’ai découvert une application qui me lit les livres en voiture. C’est une nouvelle opportunité pour redécouvrir les nouveaux livres.