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SmartFish: coup d’envoi d’un atelier de travail sur la pêche thonière dans l’océan Indien

5 février 2018, 15:52

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SmartFish: coup d’envoi d’un atelier de travail sur la pêche thonière dans l’océan Indien

Modernisation de la pêche thonière côtière, innovation et investissements, marketing, coopération régionale et financement de la pêche thonière à petite échelle. Telles seront les thématiques abordées lors de l’atelier de travail régional qu’organise la Commission de l’océan Indien (COI) à travers son programme SmartFish, cette semaine.

Cette session de travail intensive, d’une durée de trois jours, a été officiellement lancée ce lundi 5 février, à l’hôtel Ravenala Attitude, à Balaclava, et s’achèvera le 7 février. Elle réunit à la même table pêcheurs et autorités de l’Union des Comores, de la France (Réunion), de Madagascar, du Kenya, de Maurice, des Seychelles et de la Tanzanie. Objectif : élaborer un plan d’action détaillé pour l’ancrage de l’industrie de la pêche thonière à petite échelle dans la région. La rencontre vise également à augmenter l’investissement dans ce secteur. 

Modernisation

Au menu de ces trois jours de discussions : l’inventaire des pêcheries régionales de thonidés et les raisons du succès «mitigé» de l’attraction de l’investissement dans ce secteur pour la région, avance la COI. Parmi les freins au développement de la pêche thonière côtière dans le sud-ouest de l’océan Indien, la COI note un manque d’infrastructures appropriées.

La modernisation fait également défaut. Et pour cause, à l’exception de l’île de la Réunion, «les pêcheurs de la région n’ont pas encore modernisé leur flotte et n’utilisent ni les bateaux appropriés ni les techniques de pêche modernes et l’équipement de sécurité pour pêcher en pleine mer», explique la COI. Or, la région océan Indien est une importante zone de pêche pour l’albacore (thon obèse), le thon jaune ou encore le thon listao.

«Nous, à la COI, sommes persuadés que la seule façon pour les décideurs de nos pays de prendre conscience de la richesse de cette ressource thonière est de se l’approprier en développant la pêche côtière», a avancé Luc Ralaimarindaza, chargé de mission pour les pôles de croissance régionale bleue et verte, lors de la cérémonie d’ouverture aujourd’hui.