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Promotion en lower VI: un élève sur deux risque d’être recalé en SC

26 janvier 2018, 19:14

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Promotion en lower VI: un élève sur deux risque d’être recalé en SC

Le ministère de l’Éducation compte appliquer les nouveaux critères de promotion en Higher School Certificate (HSC) l’année prochaine. Combien d’élèves, sur les 19 000 qui prennent part aux examens du School Certificate (SC), seront alors promus en grade 12 (ex-Lower VI) ?

En 2018, exceptionnellement, ceux ayant décroché trois credits ont été autorisés à passer en HSC, à condition que leur collège offre les combinaisons de matières dans lesquelles ils ont réussi. Or, dans un an, uniquement ceux ayant obtenu cinq credits seront admis en grade 12.

Dans les cas où des élèves ont eu quatre credits, ils pourront passer à l’étape supérieure s’ils prennent des dispositions pour obtenir un cinquième credit au cours de l’année. Dans le milieu éducatif, l’on estime qu’avec les nouveaux critères, un élève sur deux ne devrait pas franchir le cap du SC…

Selon des recteurs interrogés, au moins 50 % des élèves ne pourront obtenir cinq ou quatre credits. Cette analyse a été faite en se basant sur les derniers résultats du SC, rendus publics le vendredi 19 janvier.

Plusieurs collèges d’État affichent un taux de réussite qui laisserait présager un avenir sombre pour la prochaine cuvée. À titre d’exemple, le Terre Rouge SSS a eu un taux de réussite de 46,9 %. Sur 81 élèves, 38 ont obtenu le SC et environ 20 ont pu continuer en grade 12.

Seuls 4 000 élèves

Le collège Adolphe de Plevitz, lui, a obtenu un taux de réussite de 67 %. Huit élèves n’arrivent toujours pas à obtenir la combinaison de sujets voulue et une cinquantaine a choisi de redoubler leur année.

Ramparsad Mungar, secrétaire de la Managers of Private Secondary Schools Union, estime quant à lui que seuls 3 000 à 4 000 élèves pourront obtenir quatre et cinq credits. Ce chiffre a été obtenu en analysant les statistiques des derniers résultats du SC. «Cela ne concerne pas que les collèges privés mais tous les établissements en général», fait-il valoir.

Il ajoute que les membres de la Managers of Private Secondary Schools Union se sont réunis il y a quelques jours pour en débattre. «À notre niveau, nous avons décidé de faire venir des consultants et spécialistes de l’éducation. Il faut établir une communication avec les parents dès maintenant. Cette initiative est la nôtre, vu qu’il ne se passe rien du côté du ministère de l’Éducation », souligne-t-il.

Pour Soondress Sawmynaden, président de l’Association des recteurs, il suffit que les enseignants et élèves fassent plus d’efforts pour obtenir une meilleure performance. «Ce n’est pas impossible», plaide-t-il.

En ce qui concerne les élèves ayant obtenu trois credits cette année et qui ont du mal à trouver un établissement qui propose les combinaisons des matières demandées, il avance que les collèges devraient revoir les possibilités qu’ils offrent. «Bien sûr cela demande un peu  plus de travail mais on devrait pouvoir le faire pour le bien-être des élèves.»