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Charlotte Ahyen: mystérieuse créatrice
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Charlotte Ahyen: mystérieuse créatrice
Plus connue comme mannequin, Charlotte Ahyen dévoile une facette de sa personnalité. Elle se révèle être une créatrice de mode aux goûts très glamour.
On connaît Charlotte Ahyen en tant que mannequin et très peu votre âme créatrice. Comment est née cette passion pour la couture ?
C’est ma passion pour la mode qui m’a incitée à m’intéresser à l’univers de la couture. En effet, j’ai baigné dans le monde de la mode depuis mes 18 ans, et j’exerçais à temps partiel le métier de mannequin. Cependant, le véritable déclic a simplement eu lieu en observant mon dressing. Et tout de suite, j’ai eu envie de me confectionner une pièce unique. Une pièce que je serai la seule à porter. J’ai donc emprunté la machine à coudre de ma mère et je me suis confectionné une jupe. C’était ma première création.
Et donc, vous aviez déjà une base pour la couture ?
Non, absolument pas ! Je détestais les classes de couture au collège. Je me souviens qu’on devait apprendre à confectionner un tablier. Cela ne m’avait pas plu. Mais j’ai par la suite visionné des tutos de couture sur le réseau communautaire YouTube. Histoire de me perfectionner. Je pense que c’est un talent héréditaire. J’ai une tante qui exerce le métier de couturière et elle n’a jamais suivi de formation dans cette filière.
Sur Facebook, elles sont nombreuses à se glisser dans vos créations. Comment est venu le succès ?
À partir du moment où j’ai commencé à poster des photos de moi dans mes créations sur Facebook et Instagram, l’intérêt est devenu grandissant. Le succès a vite suivi. Depuis, les gens m’écrivent et me demandent de leur confectionner des tenues.
Vos créations sont destinées à quels types d’événements ?
Principalement pour les grands événements. J’ai personnellement constaté que choisir un vêtement pour un mariage relevait du parcours du combattant. Et cela pour de multiples raisons, dont un budget trop serré, une pièce qui ne me plaît pas. C’est pourquoi j’ai décidé de me concentrer sur les pièces glamour.
La couture est un art ; la matière doit être choisie en fonction de l’anatomie de celle qui la portera, de la couleur de sa peau…
D’où puisez-vous votre inspiration ?
Je m’inspire beaucoup des tenues de célébrités hollywoodiennes sur le tapis rouge. Par ailleurs, je me documente beaucoup sur le monde de la mode, par exemple, au travers des magazines de mode. Je m’insuffle également beaucoup des grandes marques de prêt-à-porter internationales. Citons Stradivarius, River Island, entre autres. Franchir le seuil d’un magasin de tissus, c’est pour moi pénétrer une vraie caverne d’Ali Baba ; j’ai l’embarras du choix devant toutes ces étoffes. Et en repérant la matière qui ne me laisse pas indifférente, dans ma tête, j’imagine déjà la coupe du vêtement. Par exemple, le tissu en jean, je l’imagine dans une jupe ou encore dans un top ‘off the shoulder’. Avec les tissus à fleurs, j’imagine des robes, des jupes… Je pense que la couture est un art; la matière doit être choisie en fonction de l’anatomie de celle qui la portera, de la couleur de sa peau et au modèle voire à la coupe de la pièce également. Ainsi, j’évite le jersey pour une pièce dite près du corps car c’est un peu vulgaire.
Existe-t-il des matières que vous affectionnez particulièrement ?
J’adore manipuler les tissus crêpes, le coton et la dentelle.
On imagine que travailler le velours pour le shooting de Lifestyle est une première pour vous…
C’est une grande première (Rires). Et j’avoue que j’ai eu toutes les peines du monde à dompter cette matière si rebelle. Car il est bon de noter que le velours a tendance à se ramasser dès qu’on le coupe. Pour le shooting de Lifestyle, ma robe fétiche est la robe velours de couleur verte. De par la coupe sulfureuse et du ton, cette robe permet à la femme de sortir de l’ordinaire. C’était également un défi de concevoir cette robe. Car c’est une robe fendue, aux manches longues, sertie d’un décolleté XXL. Il fallait se servir de tous ces détails afin de mettre en avant la plastique de la femme, sans être vulgaire. Il fallait absolument être glamour.
Il est temps de lancer votre propre marque…
Peut-être à l’avenir! Mais certainement, avoir ma propre marque, c’est une idée qui commence à me plaire de plus en plus. Je dois vous faire une confidence : ça devient même un rêve. Néanmoins, pour le moment, ce n’est pas ma priorité. Je penche plus pour l’avenir.
Quelle est votre vision de la féminité ?
Je n’ai pas la prétention de me considérer comme une créatrice professionnelle. Je préfère réaliser des pièces pour des modèles standard, soit sur les femmes de taille standard. Cependant, j’ai récemment réalisé une robe pour une collègue dotée de formes pulpeuses. Et sans prendre ses mensurations, c’est vraiment à l’oeil que je lui ai confectionné cette robe. C’était une surprise pour son anniversaire et la pièce lui sied à merveille. Qu’elles soient rondes ou filiformes, toutes les femmes sont belles.
Votre créativité se résume à la mode…
Non. J’ai un penchant pour le DIY (Do It Yourself). Par exemple, pour les anniversaires et fêtes de fin d’année, j’adore personnaliser les présents à offrir. Je suis également une adepte de coiffures. Pour la petite histoire, les cheveux m’ont toujours passionnée. Je ne me suis jamais rendue dans un salon de coiffure. Je me coupais les cheveux et faisais moi-même la coloration. J’ai donc créé une page sur Instagram sur mes créations de coiffures. Et j’ai commencé à avoir des clients. J’ai récemment créé une page sur Facebook: Zoli Seve.
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