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324 employeurs ignorent le « Recycling Fee » destinés aux employés licenciés
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324 employeurs ignorent le « Recycling Fee » destinés aux employés licenciés
Ils sont 324 employeurs à avoir ignoré la loi, selon les représentants de la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP). L’association souligne qu’il y a des employés qui ont été licenciés sans recevoir l’allocation qui devait leur permettre de se trouver un autre emploi.
La CTSP fait ressortir les points noirs autour de la nouvelle loi du travail, promulguée en février 2009. En effet, Reaz Chuttoo, président de la CTSP, affirme qu’il y a 324 employeurs, comptant de février 2009 à mai dernier, qui auraient contré la loi en refusant de payer le « Recycling Fee ».
« Selon la section 47 de l’Employment Right Act, quand un employeur décide de licencier un travailleur, il doit payer une allocation à l’employé, à travers le National Savings Fund, dans un délai de 30 jours », explique Reaz Chuttoo. Il ajoute que cette loi n’est en vigueur que si l’employé licencié n’est pas transféré à un autre poste et que jusqu’à présent, il y a encore certains employés qui attendent d’être payés.
Les représentants des travailleurs du secteur privé ont aussi mentionné que la loi en ce qui concerne le risque au travail devait être amendée. « Supposément, il est inconcevable que quelqu’un meurt d’un accident au travail, parce que les employeurs doivent évaluer tout les risques possibles pour éviter que cela n’arrive. Et si un travailleur décède des suites d’une négligence sur son lieu de travail, la loi doit pourvoir à ce que la famille du défunt reçoive une compensation allant jusqu’à dix ans de salaire », indique le président de la CTSP.
Par ailleurs, l’association déplore aussi le fait que le ministère ne réclame pas un suivi de l’évaluation des risques présents sur les lieux de travail. « Il faudrait un suivi assidu parce qu’il est possible pour des employeurs de manipuler les évaluations après la mort de l’employé », déclare Reaz Chuttoo.
Les membres de la CTSP menace de divulguer tous les noms des compagnies et ceux des patrons si la situation ne s’améliore pas dans le secteur de l’emploi au sein du secteur privé.
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